Seconde ligne après une bonne qualification, quatrième chrono à la séance de réchauffement, les choses se présentaient une nouvelle fois assez bien pour un Français qui pouvait briller devant son public chauffé à blanc par le chaud soleil sarthois.
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Toni Elias a réussi un joli coup dans la Sarthe à l'occasion d'un Grand Prix de France Moto 2 particulièrement meurtrier. En dominant le tracé du Bugatti devant un Julian Simon revigoré par son changement de châssis et un Simone Corsi revenu des abîmes, il a pris la tête du championnat.
Les vaincus de la qualification se sont rassurés lors de la séance de réchauffement préliminaire à la course de ce début d'après-midi. Toni Elias s'est ainsi approprié le meilleur chrono devant son ancien équipier de chez Gresini en Moto GP Alex De Angelis.
La position de pointe aurait été la cerise sur la gâteau pour les Français de Tech3. Mais ils devront se contenter d'une prometteuse première ligne que leur a offert cet après-midi Yuki Takahashi.
Jusque là, il tenait la dragée haute à son équipier mais lorsque dans les dernières minutes la bataille pour la pole a été lancée, il est resté sur le quai, incapable de suivre le rythme effréné des quatre ténors.
Dans les profondeurs du classement la veille, c'est un véritable sursaut national que nous a offert aujourd'hui Randy De Puniet. Dès la première libre, la mauvaise entame de meeting devant son public a été d'un coup d'un seul effacé et l'embellie s'est poursuivie jusqu'à la qualification.
A force de clamer que le Bugatti est le terrain de jeu des Yamaha, on a presque oublié que l'auteur de la position de pointe ces deux dernières années au Mans n'est autre que Dani Pedrosa. Le pilote Honda s'est donc fait un malin plaisir de le rappeler lors de la qualification de cet après-midi, sous un soleil de plomb.
Cela devait arriver un jour et c'est en France que cela s'est passé. Par ses caractéristiques, le Moto 2 avait invité les pilotes des autres catégories de la vitesse moto à venir bousculer la hiérarchie des Grands Prix. Une opportunité que beaucoup ont saisi, mieux habitués aux 600 quatre temps, et ils ont démontré leurs bonnes dispositions durant les tests hivernaux.
Dans un peloton où vingt sept pilotes sont capables de se tenir dans la même seconde, la hiérarchie n'a de cesse d'évoluer, si ce n'est même, d'être chamboulée. Pourtant, depuis l'entame de cette première saison d'un spectaculaire et fourni Moto 2, il est quelques valeurs sûres que l'on retrouve à chaque fois en haut de la feuille des temps.
C'est le tour de force réussi par le staff technique de Marco Melandri au sein de l'équipe Gresini: convaincre Honda de retourner aux suspensions Showa. Une enseigne pourtant abandonnée en début d'année pour une monoculture Öhlins. Produits d'abord défrichés par Randy De Puniet puis par Andrea Dovizioso avant d'être étendus aux CBR Ten Kate du Superbike.
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