On dit qu'il n'est pas un monstre de combativité, préférant capitaliser sur son talent pour s'enfuir devant, refusant systématiquement le corps à corps. Il faut croire que dans la Sarthe, Dani Pedrosa s'est transcendé puisqu'il a livré une partition enthousiasmante.
Le Grand Prix de France aura été une morne plaine pour notre Randy national qui mis ses belles couleurs en berne une fois la ligne d'arrivée franchie à une modeste quatorzième position.
Eugène Laverty a signé sur le tracé de Kyalami son troisième succès de l'année en mondial Supersport, sans jamais avoir été inquiété une fois qu'il a pu sortir d'un peloton de tête compact, que les Honda Ten Kate ont essayé de contenir tant bien que mal.
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Il a attendu d'être sur son sol pour l'embrasser vigoureusement tandis que jusque là, notre Playboy national s'était montré en la matière d'une pudeur exemplaire. Randy De Puniet a donc chuté au tout début de la qualification du Moto GP, une figure certes sans gravité sauf qu'elle a fait perdre un temps précieux à notre Français dans sa chasse au chronomètre.
Dani Pedrosa a soufflé dans les derniers instants la position de pointe à son compatriote et ennemi intime Jorge Lorenzo, et ce pour cinq minuscules millièmes, les deux hommes étant par ailleurs les seuls à avoir pu franchir la barre des 1'34 au tour.
Il avait signé pour deux ans au sein d'un Team Balatonring tout aux couleurs de son pays et monté par Jorge Martinez. Mais après seulement trois courses, les deux parties, qui avaient connu l'intense bonheur de s'approprier la couronne mondiale en GP125 à l'issue de la saison 2007 se sont fâchées pour des histoires de contrat et de droits.
Pour son Grand Prix national, Randy De Puniet a quitté son costume de Playboy pour revêtir un uniforme patriotique puisque sa Honda du team LCR évoluera ce week end au Mans avec une livrée tricolore exacerbée du non moins Gaulois logo Elf.
Le team Ten Kate avait amené en décembre dernier ses pilotes du 600 Supersport pour découvrir le tracé de Kyalami en Afrique du Sud, et des deux, c'est Sofuoglu qui s'en est le mieux souvenu. Le Turc a en effet retrouvé sous ces latitudes le haut du tableau avec sa CBR, dominant la première journée de ce sixième rendez-vous du championnat.
La Dorna aura eu beau accéder à la demande des pilotes de rallonger les séances d'essai, qui sont revenues au Mans aux soixante minutes traditionnelles, le ciel a signifié son désaccord en arrosant la piste dévolue ce week-end au Grand Prix de France après avoir à peine autorisé les pilotes à s'y égayer une trentaine de minutes.
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