Voilà une nouvelle venue d'ICI à laquelle on ne s'attendait pas. A deux jours de la présentation officielle du team PSG-1 Kawasaki, événement qui devait sceller dans les mémoires collectives, le retour officiel d'Akashi dans le mondial Superbike avec des ambitions de titre, voilà que celui qui symbolisait cette étape importante quitte l'aventure.
Selon l'expression de John Hopkins formulée la veille, le travail a donc commencé pour Kawasaki, après une première journée de mise en place. A des essais matinaux de gomme “à la fraîche”, ce qui est relatif sous ces latitudes, ont succédé un travail de fond sur le cadre, puisque les verts en ont apporté deux parmi lesquels il faudra choisir pour faire la saison.
La coupe Kawasaki Moto Revue 2008 fera ses débuts dans deux mois. La formule est renouvelée pour cette année, avec 8 épreuves réservées aux propriétaires de ER6. Comme d'habitude, dotations et primes selon les résultats. Tant mieux mais l'annulation de la Hornet Cup pour manque de candidature reflète le malaise de ses formules pourtant les plus économiques.
Onzième et quinzième temps. Voilà le bilan des verts pour cette rentrée 2008 à Sepang. Une rentrée que d'aucuns jugeront timide, surtout en comparaison avec celle, flamboyante de Suzuki. Mais une entame que le nouveau venu « Hopper » juge honnête, au regard des objectifs de ce premier jour : « Aujourd'hui, c'était une mise en jambe après une longue période d'inactivité.
Ce week end, le défi français pour le mondial Supersport initié par Jean Christophe Ponsson, mis en musique par Solution F et joué par notre ex-Champion du Monde GP125 Arnaud Vincent s'est fait les dents sur le tracé de Valence.
L'électronique dans la compétition, voilà un sujet brûlant qui met la moto à l'heure de son temps. Alors que lesdites puces commencent à se multiplier sur la machine lambda, voilà que l'élite des Grands Prix s'interroge sur son éventuelle abolition. Au nom d'un trop grand nivellement des valeurs et d'un déficit de spectacle.
Etre pilote professionnel permet de connaître d'intenses moments d'exaltations. Le lot de ceux qui ont le talent et l'opportunité de vivre de leur passion. Ceci dit, ces instants là ont généralement lieu sur la piste, tandis que les autres obligations de ce statut néanmoins privilégié peuvent paraître, à côté, particulièrement fastidieuses.
Trente quatre partants et cinq constructeurs, voilà à la louche la physionomie du plateau mondial Supersport pour la saison qui s'annonce. Une belle santé, comme le reste du milieu Superbike, même si certaines nouvelles obligations voulues par FG'Sport, comme celle d'aligner deux motos et d'avoir un semi-remorque dans le paddock, ont forcé certaines structures à jeter l'éponge.
Voici l'affiche officielle du mondial Superbike 2008. Une liste d'inscrits à l'effectif de 28 qui évoluera vers la trentaine au grès des invités à certaines épreuves du calendrier. Parmi la troupe, on compte trois Gaulois, avec, comme chef de clan par ordre d'ancienneté, Régis Laconi, qui remet le couvert avec les verts de Kawasaki.
Après une saison 2007 passée entre le Supersport et le mondial Superbike avec des Honda, Yoann Tiberio a décidé de changer radicalement d'orientation pour 2008 en optant pour le 1000 Superstock et Kawasaki. Et ce au sein de l'écurie transalpine Pedercini, par ailleurs partenaire de PSG-1, le team officiel d'Akashi, en Superbike.
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