Mazda croit au diesel
Même si Mazda est souvent lié au moteur essence atmosphérique, la marque a tenu a rappeler que le diesel était encore inévitable pour la réduction des émissions de CO2. De l'avis même du constructeur, on ne peut pas vouloir un gros SUV qui soit efficient avec un moteur essence.
C'est bien connu, on ne peut pas exiger le beurre et l'argent du beurre, il faut faire un choix. Dans le cas de l'automobile, le choix est désormais le suivant : une voiture essence économique ou un SUV à moteur essence. Avoir un SUV à moteur essence économique n'est pas quelque chose que l'on peut réaliser facilement, et les constructeurs vont rapidement en faire l'expérience (si ce n'est déjà fait) avec le nouveau cycle d'homologation.
Mazda fait d'ailleurs partie de ces constructeurs bien au fait du paradoxe : les clients européens veulent plus de SUV, veulent dépenser moins, mais ils boudent désormais le diesel. Un non-sens selon le patron de Mazda Europe, Jeff Guyton, qui rappelle aujourd'hui que la marque asiatique, comme bien d'autres, ne peut pas faire sans le diesel, tout particulièrement sur les SUV, pour contenir les émissions de CO2.
"Forcer les acheteurs à aller vers des voitures à faibles émissions de CO2 ne fonctionne pas. Ils veulent à la fois des SUV et une consommation faible. C'est la raison pour laquelle nous continuons de développer des diesels" (Source : Autorai).
Il est vrai que l'écart de consommation sur les SUV entre essence et diesel est énorme. La hauteur de caisse, la large surface frontale et la longueur réduite par rapport à une berline traditionnelle (plus un véhicule est long, plus il est "aérodynamique") ne favorisent pas les SUV. Sur le CX-5, l'écart moyen entre diesel et essence, en boîte automatique, frôle les deux litres tous les cent kilomètres, selon le calculateur Spritmonitor.
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