Mitsubishi joue sa survie : qui se paiera le diamant ?
L’actualité automobile se focalise sur les affres de Volkswagen aux conséquences collatérales sur l’ensemble de la production automobile carburant au diesel. Mais elle regarde moins le cas de Mitsubishi dont la même fraude sur les émissions polluantes a été révélée et semble durer depuis 25 ans. Une conjoncture qui n’a pas échappé en revanche aux autres constructeurs de voitures qui voit le cours de la marque au diamant chuter. L’occasion de s’offrir le bijou ?
C’est la question qui se posera demain, lorsque la branche Motors du groupe Mitsubishi ne sera plus loin de boire le calice de sa fraude jusqu’à la lie. Pour le moment, les marchés sanctionnent, mais si la défiance perdure, il faudra penser à vendre. Pour certains, il faudra alors réfléchir à acquérir. Et ce serait une bonne affaire.
Car Mitsubishi, c’est la porte ouverte à de nouvelles capacités industrielles, à des parts de marché, à des plateformes et à des savoir-faire techniques qui ne peuvent laisser insensibles. C’est aussi les clés des marchés américains et africains grâce aux SUV et autres pickups. Et le sixième constructeur japonais pèse enfin sur le marché asiatique.
Alors qui pour rafler la mise ? Les experts penchent pour le français PSA Peugeot-Citroën. Les partenariats existent déjà pour certains modèles et une rumeur de rapprochement avait déjà eu cours en 2010. Sans doute, mais le lion est encore convalescent et n’a pas la moelle pour se lancer dans une opération estimée aujourd’hui à 3 milliards de dollars. Alors ? Alors, il faut encore attendre et espérer que la mise ne soit pas raflée par un blason indien ou chinois.
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