La ligne déjà hein, je ne m’en lasse pas, l’auto est très large et en impose à l’arrêt, cela n’est pas toujours un avantage, sur les petites routes particulièrement. La conduite bien sûr, je parle de celle sur route ouverte, une auto tournée vers le plaisir de conduite et les sensations, la sensation de rouler dans un proto de course car pas de direction assistée, le moteur hurle dans votre dos comme s’il allait rentrer dans l’habitacle, vous êtes au ras du sol. Le confort de suspension en lui-même est bon car les suspensions sont souples mais n’oubliez pas que la coque carbone est rigide. Cette dernière justement, quel plaisir des yeux dans l’habitacle, pareil pour le tableau de bord digital qui est exclusif à ce modèle. Le moteur, turbo 4 cyl, a beaucoup de couple, ca pousse fort mais les hauts régimes ne sont pas son truc. Le bruit avec l’échappement Racing, option d’usine, est celui d’une WRC, c’est bien simple il n’y a aucun silencieux. La direction, lourde à faible vitesse, fait partie de son charme, pour le « copiage » de la route cela ne m’a jamais gêné et sinon il existe des solutions pour le supprimer. Les sièges sont très beaux mais à mon sens inconfortables et ne maintenant pas assez latéralement. Freinage excellent et surtout endurant pour les pistards, la boîte fait le boulot et sur route suffisante en rapidité. Défauts d’ergonomie agaçants, le régulateur mal foutu et l’absence de capteur de pluie mais est-ce bien important pour ce type d’auto ? Le coefficient sympathie de l’auto est indéniable auprès des autres automobilistes, piétons, motards...La mauvaise surprise, le coût d’entretien, l’auto étant construite et montée comme une auto de course, à chaque entretien il faut vérifier un certain nombre de serrages d’où un certain nombre d’heures pour cela. De facin étonnante beaucoup d’entretiens sont faits sans ces vérifs préconisées par le constructeur. Pour résumer, cette 4C était un rêve pour moi et je compte le vivre encore longtemps.