Mortalité routière : hausse en février mais baisse confirmée
On vous le dit en ce moment avec gravité à la télé sur des chaînes d’information continue anxiogènes et culpabilisantes : la mortalité routière est repartie à la hausse en février dernier. Chantal Perrichon, que l’on ne présente plus, s’en étrangle et fustige un gouvernement que ne se soucierait plus de la sécurité routière. Vraiment ? Respirons un bon coup et regardons les chiffres de plus près : ouf, en fait, la mortalité routière reste orientée à la baisse.
Et oui, c’est ainsi, il y a l’émotion, la démagogie, l’hystérisassions, les récupérations et il y a les faits. En la circonstance, il est celui-là : en ajoutant les données de la mortalité routière 2016 enregistrées en janvier puis en février, celle-ci est en baisse de 1,6 %. Que ça plaise, ou non, aux phénomènes médiatiques vociférant des poncifs dans lesquels on doute de plus en plus de leur légitimité, la hausse assourdissante de 8,4 % que l’on nous rabâche doit se comparer avec la chute de 10,7 % de janvier dernier.
Le compte est bon et le fléchissement de la mortalité routière révélée. Et puis, en février, il y a eu deux accidents d’autocar. Un à Montflovin et un autre à Rochefort qui ont fait huit victimes qui sont dans le macabre décompte des 20 personnes tuées en plus cette année. En ce mois de février, 259 personnes ont perdu la vie sur les routes de France. Au lieu, donc, de 239.
Maintenant, on constate aussi que les accidents corporels ont augmenté de 6,5 % et le nombre de blessés sur les routes de 4,3 %. En outre, le nombre de personnes hospitalisées a lui aussi augmenté de 3,7 %. 1 653 personnes ont dû être soignées plus de 24 heures dans un établissement hospitalier après un accident de la route en février. Tout ne va donc pas pour le mieux. Mais de là à donner quitus à un coup de vis sécuritaire supplémentaire…
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