Moto 2: Jorge Martinez attend toujours son rendez-vous avec Aprilia
Quid des châssis morts nés Aprilia ? C'est toute la question que Jorge Martinez essaie d'éclaircir en tentant de prendre langue avec les décideurs de Noale, eux-mêmes victimes de l'oukase de Piaggio sur le sujet. Gigi dall'Igna a déclaré sur GPone que le renoncement décidé était sans appel, tandis que ceux qui ont vu l'avancée des travaux, dont Gino Borsoi, l'homme lige d'Aspar, déclarent que l'état technique du projet était tellement bien léché qu'il serait vraiment dommage de tout benner.
Message reçu cinq sus cinq par l'employeur de Mike Di Meglio qui a demandé un rendez-vous avec les Italiens pour mardi que ceux-ci ont repoussé sans préavis à jeudi. Le but à atteindre pour l'Espagnol est de récupérer le matériel et de s'occuper de son développement. Une idée politiquement sensible à appliquer pour un constructeur. Il n'est qu'à se souvenir de la saga du Ninja l'hiver dernier, à l'issue de laquelle Kawasaki avait finalement refusé qu'une tierce partie accède à sa technologie, pour se persuader qu'il faudra une énorme force de persuasion de la part de Martinez pour faire céder Aprilia. Et en cas d'échec, il faudra tout autant montré des talents dans la réactivité pour dégoter un autre châssis au débotté.
L'échéance, de toute façon, est fixée au 9 décembre. A cette date les nouvelles Moto 2 auront rendez-vous à Valence. Un rendez-vous qui en dira long sur l'état de ce nouveau plateau qui doit subir la morosité économique, les châssis plus ou moins prêts, un moteur encore fantomatique et des pneus Dunlop en expérimentation. Ce qui fait quand même beaucoup.
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