Moto GP - Australie: Suzuki touche le fond
Malgré toute sa bonne volonté, il est maintenant devenu difficile à Loris Capirossi de continuer à sauver les apparences pour Suzuki par des déclarations résolument optimistes. A Phillip Island, un tracé qui n'a jamais réussi aux machines d'Hamamatsu qui, depuis 2002, s'y cassent systématiquement les dents sauf lorsqu'il pleut, la misère de la GSV-R est apparue avec d'autant plus d'acuité que la marque a été la première des quatre blasons engagés en Moto GP à subir la sanction de la nouvelle réglementation sur la limitation des moteurs.
Suzuki, en effet, a dépassé son quota de cinq bouilleurs pour sept courses en vigueur depuis Brno si bien qu'en Australie, Capirossi a dû partir de la dernière ligne tandis que le constructeur se voyait enlever dix points au championnat. Non seulement les machines bleues n'avancent pas, mais en plus, elles sont fragiles. De quoi enfin agacer Capirex:
« La course a été difficile, mais en fait c'est tout le week-end qui a été compliqué » lâche ainsi le vétéran italien. « Nous n'avons jamais trouvé la solution. Nous avons eu aussi un problème de moteur lors de la séance de réchauffement et j'ai dû partir en fond de grille. Mais ce n'est pas là le problème. »
« Je n'avais tout simplement aucune sensation avec la moto lors des cinq ou six premiers tours. C'était un vrai cauchemar. Je me suis battu avec Chris mais je n'ai pas pu le passer. Cette piste ne nous a jamais réussis et c'est un week-end à oublier car nous avons beaucoup travaillé pour rien. J'espère que ça ira mieux à Sepang car nous avons vraiment besoin d'un bon résultat, mais nous devons aussi comprendre pourquoi tout a si mal fonctionné en Australie. »
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