Moto GP - Honda: Que se passe-t-il avec Toni Elias ?
Les premiers test du Moto GP à Sepang ont convaincu les observateurs sur le fait que les Honda seront, cette saison, les épouvantails de la catégorie reine de la vitesse moto. Bousculant les records, apparemment intouchables et d'une facilité qui ravit leurs preux chevaliers, le fier destrier frappé du blason ailé semble promis à une chevauchée fantastique. Cependant, il est quand même une RC212V que l'on peut coiffer d'un bonnet d'âne.
C'est celle d'un team LCR qui s'est séparé de Randy De Puniet pour se retrouver avec un champion du monde de Moto 2 qui fait son retour parmi l'élite, en l'occurrence Toni Elias. Un pilote talentueux s'il en est qui, pourtant, est loin d'être à l'unisson de ses camarades travaillant pour le constructeur de Tokyo.
Alors que les autres Honda ne quittent pas le haut de la feuille des temps, celle de Cecchinello ne décolle guère du fond du classement. Un réel mystère. « C'est vrai que nous n'avons pas réalisé un chrono exceptionnel. Le chrono réalisé ne me satisfait bien évidemment pas » reconnaît l'Espagnol qui tente une explication: « Nous étions peut-être trop occupés à valider une multitude de choses. Nous avons procédé à plusieurs tests comparatifs et obtenu des sensations différentes au guidon. »
« Les efforts fournis au niveau de la géométrie du châssis et des suspensions nous aident à progresser étape par étape. Le travail à abattre est encore colossal, même si la confiance que l'on acquiert progressivement rend les choses moins laborieuses. Nous allons une nouvelle fois nous pencher méticuleusement sur toutes les données acquises pour aborder les derniers essais hivernaux au Qatar avec un programme précis. »
Déficit de confiance, organisation à mettre en place, le souci semble donc interne chez LCR. Et comme Randy n'est pas mieux loti chez Pramac, on peut dire que la séparation du couple franco-italien n'a, pour l'instant, bénéficié à personne.
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