Moto GP: La FIM ne réserve pas le moteur issu de la série au seul Superbike
Il est donc acquis qu'en 2012, la face du monde des Grands Prix sera définitivement changée. Les coûteux prototypes seront mis aux oubliettes puisque l'élite s'est jurée à Valence, lors de la dernière commission des Grands Prix de l'année, qu'elle épouserait la cause des 1 000cc. Le tout pour des machines autorisant des saisons à budget raisonnable, synonymes, aussi, de prolifération de candidats pour une grille de départ désespérément famélique ces derniers temps.
Seulement voilà, les mille ont déjà fait des émules, ailleurs, dans un mondial Superbike qui n'a déjà pas trop apprécié l'arrivée d'un Moto 2 marchant sur les plates-bandes de son Supersport avec ce 600 quatre cylindres comme porte étendard. La nouvelle donne annoncée pour un Moto GP qui s'appellera peut être bientôt Moto 1 serait-elle de nature à franchir le Rubicon et à ouvrir pour de bon les hostilités entre les deux catégories de la vitesse moto ?
Le risque n'est pas à écarter et il va falloir beaucoup de pédagogie de la part de la FIM pour dissiper les malentendus. Vito Ippolito a d'ailleurs commencé en jouant la carte de la nuance. Il a ainsi fait savoir que si l'enseigne InFront, en charge du mondial, avait l'exclusivité des courses disputées avec des motos dérivées de la série, cela ne signifiait nullement qu'elle était la seule à pouvoir bénéficier des moteurs issues de la production dans ses compétitions. Voilà qui est dit. De quoi ouvrir la boite de Pandore ?
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