Moto GP: Le projet de calendrier 2013 promet le changement dans la continuité

Loris Capirossi n'avait pu s'empêcher de le dévoiler par le biais d'un tweet vespéral. Mais cette fois, la première ébauche officielle du calendrier 2013 du Moto GP a bel et bien été jeté en pâture, avec ses quelques modifications mais aussi et surtout ces nombreuses interrogations. Et d'abord celle-ci : si, pour des raisons économiques, Estoril passe à la trappe, la même conjoncture pourtant tout aussi dévastatrice n'a pas eu la moindre prise sur les quatre Grands Prix espagnols qui demeurent au programme.

Par ailleurs, les nœuds gordiens de l'Inde, du Texas et de l'Argentine n'ont toujours pas été tranchés. Tout au plus remarque-t-on deux dates à combler au lendemain d'un début de campagne toujours promis à la nuit qatarie, mais au 31 mars cette fois, soit une semaine plus tôt que cette année. Mais à qui reviendront ces espaces laissés vacants ? Les négociations avec l'Inde se poursuivent, celles avec le Texas sont entachées par un malentendu de délégation porté en justice par Kevin Schwantz, alors que pour ce qui est de l'Argentine, son sort est lié au niveau de susceptibilité du sponsor Repsol, dont les forages ont été nationalisés par le gouvernement local.

De ce trio, on pourrait spéculer sur la fragilité du pays d'Amérique du Sud dans une tourmente politique et économique avec les Espagnols, mais on peut aussi craindre pour un Texas qui voit Laguna Seca et Indianapolis présents sur la liste. Or, trois Grands Prix aux Etats-Unis, cela paraît peu probable. N'est pas l'Espagne, encore ! , qui veut !

Sinon, Silverstone passe en septembre, Mugello en juin et en fin de parcours, l'Australie suivra cette fois le Japon. La trêve estivale durera une semaine de plus et l'épilogue final se jouera encore à Valence, le 10 novembre.