Moto GP: Phillip Island ne changera pas de date et Jerez assure son avenir !
Les circuits ont encore de la ressource, et cela est une bonne nouvelle. Phillip Island et Jerez de la Frontera, pour chacun en ce qui les concerne, se sont ainsi sortis de brillante manière de leurs difficultés. Pour l'Australie, la question était politique, avec une pression mise par Carmelo Ezpeleta sur les organisateurs afin qu'ils changent la date de leur événement sous peine, carrément, d'exclusion. Pour l'Espagne, le souci était économique, avec des dettes non honorées.
Ces affaires ont trouvé leur épilogue. Du côté de Phillip Island, il y a eu comme une soudaine inversion des pôles puisque c'est finalement l'organisateur du Grand Prix d'Australie Moto GP, qui a fait plier la Dorna. En 2012, le site sera au calendrier et toujours à la même période. Une continuité qui devrait courroucer certains pilotes de la commission de sécurité, dont un certain Valentino Rossi qui n'était pas le dernier à revendiquer un changement de date. Ce ne sera donc pas le cas, et Casey Stoner, le local de l'étape, ne s'est pas gêné pour afficher sa satisfaction, mentionnant que le revêtement d'Indy, aussi déplorable qu'il soit, n'avait pourtant jamais provoqué jusque là l'ire de certains membres éminents de ladite commission. Deux poids, deux mesures ?
En Espagne, on respire. La mobilisation politique s'est faite autour de Jerez de la Frontera qui voit ses comptes assurés jusqu'en 2016 grâce à la solidarité des collectivités territoriales. Une victoire inespérée en ces temps de rigueur. Mieux, la publicité du site sera faite lors des Grands Prix des Pays Bas, de la Grande Bretagne, de France, de Malaisie et de la République Tchèque. On rappellera que ce dernier rendez-vous a lieu à Brno, circuit qui souffre aussi de la crise.
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