Moto GP - Portugal: Les commissaires de Jerez blanchis mais la polémique se poursuit
Le fait de course est encore dans toutes les mémoires. Dans le premier tiers d'un Grand Prix d'Espagne disputé sur la piste humide de Jerez, Valentino Rossi sonnait la charge et remontait jusqu'à la tête de la course avec sa Ducati. Lorsqu'au moment de passer Casey Stoner, l'Italien ne pouvait maitriser une glissade de sa GP11 pour se retrouver les quatre fers en l'air et l'Australien sur le dos qui, pour le coup, se voyait endosser le triste rôle de victime collatérale.
Mais c'est la suite qui a fait polémique avec ce sentiment partagé par le clan du champion du monde 2007, que les commissaires s'étaient affairés autour de la moto rouge, pour négliger la machine du HRC qui en restait là. A Estoril, les protagonistes étaient invités à s'expliquer. Et les conclusions ont été tirées.
Comme on pouvait s'y attendre, les officiels espagnols ont été blanchis de tout favoritisme envers le « Doctor ». « Après avoir visionné les différentes images de l'incident entre Valentino Rossi et Casey Stoner lors de la course du Grand Prix d'Espagne le 3 avril 2011 et écouté les explications de Juan Alvarez, Directeur du Circuit de Jerez, la Direction de Course a décidé que le comportement des Commissaires de Piste était sûr et adéquat » annonce ainsi la FIM qui, cependant ouvre diplomatiquement une porte en recommandant que « les règles actuelles soient réexaminées par la Commission Grand Prix afin d'étudier des solutions possibles qui pourraient améliorer les procédures. »
Fin de l'histoire ? Que nenni ! Car la colère de Stoner est toujours d'actualité : « C'est une chose que je ne digère pas vraiment » affirme l'Australien. » Quand il y a du favoritisme, je ne crois pas que ce soit correct et beaucoup de pilotes ont dit avoir rencontré le même problème avec des commissaires qui ne voulaient pas les aider. Ces motos sont légères et tout le monde veut en voir plus que moins à la fin des courses. Si vous êtes victime d'une petite chute et que vous pouvez repartir, il devrait y avoir quelqu'un pour vous aider. »
Rossi quant à lui donne sa version : « La différence entre Stoner et moi c'est seulement que j'ai réussi à garder la moto allumée. Je suis resté accroché à la moto et j'ai tenu l'embrayage. Avec le règlement actuel, les Moto GP s'éteignent quand on tombe, mais j'ai réussi à faire tourner la mienne pendant 2 secondes et c'est ce qui m'a permis de repartir. Si elle s'était éteinte, j'aurais moi aussi été arrêté. Il est pratiquement impossible de redémarrer ces moteurs en poussant simplement la moto. »
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