Motos Taxi : Ils veulent une reconnaissance professionnelle.
La polémique commence à prendre de l'ampleur et les motos taxi n'hésitent plus à faire part de leur colère face à l'injustice de leur statut professionnel. Il est certain que c'est un métier qui est apparu il y a quelques années seulement, mais le vide juridique depuis n'a pas été comblé. C'est dans ce cadre que les pilotes de motos taxi se sont installés avec leurs montures de travail devant le Conseil d'Etat sur la place du Palais-Royal à Paris mardi dernier.
C'est pendant une heure que les 150 manifestants (250 sont recensés pour ce métier) ont montré leurs papiers professionnels en signe de revendications et une liste de demandes laissée à l'intention du gouvernement.
Ils dénoncent, à l'heure actuelle, surtout le harcèlement policier dont ils pâtissent tous les jours pendant leur travail. Le porte parole Denis Darnault explique qu'ils se font sans cesse verbaliser « pour stationnement illégal ou exercice illégal de l'activité de taxi ». Ces sociétés de transports possèdent pourtant tous des documents officiels (comme le K-Bis) et des assurances professionnelles qui couvrent aussi bien le pilote que le passager.
Dans aussi dans un autre domaine, comme ils ne sont pas reconnus comme taxi à part entière, ils n'ont pas le droit d'utiliser les voies de bus réservées et ne peuvent pas non plus stationner sur les emplacements de leurs homologues caisseux. Et quant à prendre des clients à la volée, c'est une autre histoire.
Ils ont une obligation de travailler sur « réservation » (établie sûrement par une future loi). Interdit de prendre des clients qui souhaiteraient un transport rapide sans forcément réserver. Une injustice au profit parfois de taxis « automobiliste » peu scrupuleux.
Affaire à suivre de près.
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