Neige : les routiers réclament une indemnisation de l'État
La neige est donc tombée la semaine dernière et contrairement à l’adage, sa chute n’a pas été silencieuse. Elle a même fait un tel bruit que son écho risque de se prolonger encore les jours prochains. La faute aux restrictions de circulations des poids lourds dont la coordination des décisions dans chaque département aurait créé des situations ingérables pour les routiers. Retards dans les livraisons, denrées perdues, la Fédération nationale des transporteurs routiers a fait ses comptes et envoie la facture à l’État : 60 millions d'euros par jour. Une indemnisation est demandée. Voilà qui fait cher le flocon.
C’est une question que le gouvernement va devoir régler, car la Fédération nationale des transporteurs routiers n’a pas l’intention de lâcher l’affaire. Ses ouailles ont été immobilisées sur la route enneigée ou prête à l’être par les autorités. Une mesure de précaution et de gestion du trafic en raison des conditions météo qui ne passe pas par pertes et profits pour les poids lourds de plus de 7,5 tonnes.
Les professionnels ont fait savoir à la ministre des Transports Élisabeth Borne que les blocages instaurés de manière extrême et sans anticipation étaient « inadmissibles ». Les entreprises critiquent le manque de coordination entre les régions et les départements et le fait que les textes d'interdiction ou de levée ne soient centralisés nulle part.
Cas concret ? En Ile-de-France l'interdiction avait été levée mais ce n'était pas le cas dans l'Oise ou le Loiret où le préfet du département conserve l'autorité sur le réseau routier secondaire. Sur les routes, les interdictions de circuler prises très rapidement ont laissé des conducteurs de poids lourds sans solution. Les routiers réclament donc réparation.
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