Nio ET5 Orion (2024) : le break n’a pas dit son dernier mot
Un nouveau break électrique débarquera en Europe en 2024. Il s’agit d’un modèle chinois de la marque Nio, dérivé de la berline ET5, et compte bien semer la zizanie auprès des BMW i5 Touring et Volkswagen ID.7 break.
Après les SUV comme les EC7 et ESC, et la berline ET5, le constructeur chinois Nio prépare une carrosserie break. Elle s’est laissée piéger à l’occasion d’une séance photo et permet de découvrir une auto aux lignes fluides et élégantes, et prouve surtout que cette variante, principalement appréciée en Europe, n’est pas morte. Elle compte ainsi titiller des marques bien établies telles qu’Audi ou BMW. D’ailleurs, ce dernier lancera une i5 Touring et Volkswagen peaufine son ID.7 break.
Sans trop de surprises, cette Orion devrait reprendre les mêmes mécaniques que la berline ET5 avec au choix deux ou quatre roues motrices. Ainsi, le bloc placé à l’avant développe 201 ch et celui de l’arrière 282 ch, pour une puissance cumulée de 480 ch. Côté batterie, elle pourrait laisser le choix entre trois capacités : 75, 100, et même jusqu’à 150 kWh. Quant aux dimensions, ce break mesure 4,79 m de long pour 1,96 m de large et 1,50 m de haut. Son empattement s’étend sur 2,89 m.
Seulement, il va falloir patienter encore un peu puisque ce modèle ne devrait pas être lancé en Europe avant 2024. La marque a nommé un ancien de chez Volvo, Matt Galvin, en tant que directeur général afin de superviser les ventes. Elle est déjà implantée en Suède, en Norvège, mais aussi au Danemark.
À l’inverse de ses futures concurrentes, cette Nio pourra échanger sa batterie en quelques minutes. Une technologie déjà abordée par Renault (Better Place) il y a un peu plus de dix ans. Le but est alors de remplacer un accumulateur vide par un plein en quelques minutes, supprimant ainsi la contrainte de la recharge. À ce jour, pas moins de 15 « Power Swap Station » sont sortis de terre en Europe, dont trois en Suède.
Une nouvelle marque en approche ?
La firme chinoise pencherait sur le lancement d’une nouvelle marque, Firefly. À l’inverse des modèles Nio, positionnés haut de gamme, elle proposerait des modèles plus abordables et plus petits en gabarit. Malgré une production en Chine, Firefly serait d’abord vendu en Europe.
Seulement, le vent pourrait tourner puisque notre Président de la République a bien l’intention de privilégier les voitures d’origine européenne. Le prochain bonus écologique « made in Europe » n’est pas encore défini, mais a pour but d’éloigner de notre marché ce type d’auto venant de Chine. Si d’autres pays européens adoptent une politique similaire, la nature même de cette nouvelle marque pourrait être remise en cause.
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