Nissan Leaf e+: horizons (plus) lointains - En direct du salon de Genève 2019
Le salon de Genève est l’occasion pour Nissan de présenter sa Leaf e+, dont le rayon d’action s’accroît de 40% par rapport à la version que nous connaissions jusqu’ici.
Paradoxe. Nissan traverse actuellement une passe difficile alors même qu’il dispose de deux véhicules leader des ventes de leur catégorie en Europe. Le succès du Qashqai ne se dément pas, tandis que la Leaf est la voiture électrique la plus vendue sur le Vieux continent. Avec 400 000 exemplaires écoulés depuis son lancement en 2010, cette compacte zéro émission (dont la deuxième génération a été lancée fin 2017) est un succès.
Mais pour conserver ce leadership face à une concurrence de plus en plus pressante, qu'incarnent notamment les Renault Zoé et nouvelle Peugeot e-208 (qui pourrait représenter jusqu’à 15% des ventes totales de la gamme 208), le Japonais ne peut s’endormir sur ses lauriers. C’est pourquoi il expose à Genève une évolution importante de la Leaf.
Baptisée Leaf e+, celle-ci dispose grâce à sa batterie de 62 kWh d’une autonomie accrue d’environ 40% par rapport au modèle « de base », soit jusqu’à 385 km (en cycle WLTP) avant qu’il soit nécessaire de « faire le plein. C'est 145 km de mieux que l’autre version.
La puissance cumulée s’établit à 215 ch et le couple à 340 Nm, au bénéfice des accélérations et reprises, avec notamment un 0 à 100 km/h expédié en 7,1 secondes. Rappelons que la Leaf dispose d’une fonction e-Pedal permettant d'accélérer, ralentir ou freiner à l’aide d’une seule pédale, ainsi que du système ProPilot qui permet une conduite semi-autonome.
L’instant Caradisiac: la Leaf en bleu
Difficile de distinguer la Leaf e+ de la version « de base » sur le stand Nissan à Genève. De fait, il m’aura fallu interroger trois employés du stand avant que l’on ne me précise que la version e+ se reconnaît notamment à ses barrettes bleutées dans les boucliers avant et arrière.
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