Nouveautés 2022 - Breaks et monospaces : le Dacia Jogger fait le maximum et l’Opel Astra Sports Tourer change totalement.
Avec l’arrivée des SUV, les breaks souffrent et les monospaces disparaissent. Malgré tout en cette année 2022, il y a de quoi se réjouir du côté des breaks. On note en effet l’arrivée du Dacia Jogger, un grand break à prix mini, de l’Opel Astra Sports Tourer dont le nouveau style est très réussi. Enfin, si les monospaces font le gros dos, les nouveaux Ford Tourneo Connect, BMW Série 2 Active Tourer et Fiat Ulysse montre que cette catégorie reste toujours active.
Janvier
Renault Scénic
Avant de prendre sa retraite dès cette année, le Renault Scénic voit sa gamme remaniée, le constructeur réduisant sa gamme à trois finitions et deux motorisations essence de 140 et 160 ch. Ça sent la fin pour le monospace compact de Renault qui avant l’arrivée des SUV faisait les beaux jours de la marque au losange. Plus de diesel, une gamme recentrée, des prix en hausse, mais une offre d’équipement de série qui augmente avec pour l’entrée de gamme l’ajout de la caméra de recul et d’un rétroviseur électrochrome. Le Grand Scénic quant à lui dispose désormais de sept places de série, mais on peut toujours le choisir en cinq places. Les tarifs débutent à 33 500 € pour le Renault Scénic et 35 000 € pour le Renault Grand Scénic.
Février
BMW Série 2 Active Tourer
Une nouvelle silhouette pour la seconde génération du monospace BMW Série 2 Active Tourer qui se fait plus crossover avec un capot haut et un pare-brise moins incliné. Le nouveau modèle adopte une calandre à grands naseaux qui s’intègre un peu mieux sur ce modèle. La taille de ce véhicule varie peu avec la précédente génération, plus trois centimètres de plus en longueur (4,38 m), plus deux en largeur (1,82 m) et deux en hauteur (1,58 m). À bord on retrouve une ambiance monospace avec : banquette coulissante (en option avec les versions thermiques, indisponible avec les hybrides plug-in), dossiers rabattables en trois parties (40/20/40) et inclinables sur quatre positions dont une verticale pour gérer au mieux le volume de coffre qui peut atteindre 500 litres. Plus de sept places pour ce modèle qui n’existe plus en version BMW Série 2 Gran Tourer, la demande étant trop faible. À bord toujours et aux places avant on trouve une planche de bord résolument moderne, avec une double dalle numérique (instrumentation et système multimédia) incurvée en direction du conducteur qui bénéficie également d’un affichage tête haute. Sur la console centrale qui reçoit la commande de boîte auto (seule transmission disponible avec cette auto), une molette pour régler le volume de la radio, le frein de parking électrique, le bouton des feux de détresse, il n’y a plus de molette iDrive, presque toutes les commandes sont accessibles depuis l’écran ou à la voix. Sous le capot, on trouve de tout, des blocs essence de 136 ch et 156 ch (avec boost de 19 ch), un diesel de 150 ch et deux motorisations hybrides rechargeables (qui arriveront cet été) de 224 et 326 ch avec 80 km d’autonomie électrique (norme WLTP). Pour acquérir cette auto, il faudra débourser 34 200 € pour l’entrée de gamme essence, 36 400 € pour l’entrée de gamme diesel. Les tarifs des versions plug-in ne sont pas encore connus.
Dacia Jogger
C’est en affichant un prix de base de 14 990 € que le nouveau break Dacia Jogger se présente. Et pour ce tarif vous avez droit à un grand break à l’allure baroudeuse qui peut recevoir cinq personnes qui seront confortablement installées et qui auront de quoi entreposer leurs bagages dans un coffre au volume plus que généreux : 708 litres. Contre quelques centaines d’euros de plus (15 750 €) vous pourrez choisir ce modèle en sept places, mais le volume de chargement en pâtira (160 litres en sept places et 506 litres le rang trois replié). Le Dacia Jogger est le remplaçant du monospace Dacia Lodgy, il est également l’héritier du break Dacia Logan MCV de première génération et il affiche les mêmes aspects pratiques que ces deux modèles. Dans l’habitacle, on retrouve un mobilier provenant de la nouvelle Dacia Sandero et pour disposer d’une offre d’équipements complète il faudra choisir le deuxième niveau de finition (Confort) à 16 700 € avec : système multimédia Media Display avec écran huit pouces, climatisation manuelle, quatre vitres électriques, radars de recul, régulateur/limiteur de vitesse, rétroviseurs à réglage électrique, tablettes avion coulissantes, volant réglable en hauteur et profondeur… Et l’on aura droit aussi à d’astucieuses barres de toit modulables. Produit en Roumanie, ce modèle de 4,55 m de long dispose à son lancement de deux motorisations, le nouveau bloc essence 1.0 TCe de 110 ch et un moteur bicarburation (essence/GPL) Eco-G de 100 ch. Quelques mois tard, en 2023, le break Dacia Jogger sera également disponible avec une motorisation hybride E-Tech.
Kia Ceed SW et Kia ProCeed
Premières livraisons pour la famille Kia Ceed restylée dont les versions Kia Ceed SW et Kia ProCeed sont les deux breaks de la gamme. Pour les deux modèles, les changements concernent les boucliers, la calandre, la signature lumineuse tandis qu’apparaît le nouveau logo de la marque coréenne. L’offre d’équipements est en hausse avec un système de conduite semi-autonome dans les bouchons, la connectivité Apple Carplay et Android Auto sans fil, etc. Pour la Kia Ceed SW, sous le capot, les seuls changements concernent la motorisation diesel 136 ch qui est micro-hybridée 48V, les blocs essence (100, 120 et 160 ch) se contentant d’un alternodémarreur, cette carrosserie SW est également la seule à avoir droit à une motorisation hybride plug-in de 141 ch. Quant au break de chasse Kia Proceed, il n’accueille dans son compartiment moteur que des blocs essence de 120, 160 et 204 ch (ce dernier niveau de puissance étant réservé à la version GT). Tarifs : Kia SW à partir de 22 990 € (diesel : 27 590 €. Hybride Plug-in : 35 790 €). Kia ProCeed à partir de 28 490 €.
Mars
BMW M3 Touring
Encore camouflée, la BMW M3 Touring sera l’une des vedettes du printemps prochain. Ce break musclé reprendra les attributs stylistiques de la berline BMW M3 avec en particulier cette calandre de taille conséquente qui fait toujours autant jaser, des boucliers sculptés, des ailes élargies, etc. Cette auto disposera dans son compartiment moteur d’un six cylindres turbo. Chez nous, ce bloc qui devrait afficher 510 ch sera associé à une boîte automatique et une transmission intégrale XDrive. Il y a de quoi lutter efficacement contre la Mercedes-AMG C 63 S break et la future Audi RS 4 Avant.
Fiat Ulysse
C’est le grand retour du Fiat Ulysse qui grâce au groupe Stellantis va venir se faire une place dans la gamme du constructeur italien. Comme la précédente génération (produit de 2002 à 2010) qui était le clone du Peugeot 807 et de ses cousins Citroën C8 et Lancia Phedra, le nouvel Ulysse utilise la même base technique EMP2 que les Citroën SpaceTourer, Peugeot Traveller et Opel Zafira Life. Ce modèle sera animé par des blocs diesels avec boîte manuelle ou automatique et existera aussi en version électrique de 136 ch. Conçu pour le transport de passagers, il existera en différentes versions de 6 à 9 places. Soulignons pour terminer que ce modèle existe déjà en version utilitaire sous le nom de Fiat Scudo.
Ford Tourneo Connect
Le nouveau Ford Tourneo Connect est issu du partenariat entre Ford et Volkswagen. Pour ce modèle c’est Volkswagen qui est aux commandes et le Ford Tourneo Connect n’est qu’un Volkswagen Caddy rebadgé. Les seules modifications entre les deux modèles à portes coulissantes concernent la calandre et les projecteurs et bien sûr les logos de la marque à l’ovale remplacent le VW stylisé. Disponible en deux longueurs, le Ford Tourneo Connect peut recevoir en option deux sièges supplémentaires et devenir un sept places que ce soit avec la version courte ou avec la longue. Dans cette configuration sept places, c’est avec la version longue que l’on se sentira le mieux. À noter que ce ludospace est également disponible en version Sport disposant d’une décoration spécifique et en version baroudeuse Active. À bord, c’est un Volkswagen Caddy avec dans la planche de bord, un large panneau intégrant l’instrumentation classique à aiguille et le système multimédia numérique. Ce modèle fait le plein d‘aides à la conduite comme l’aide à la manœuvre avec remorque ou le Pack Parking (entrée et sortie d’un stationnement, le conducteur gérant l’accélérateur, le frein et la boîte de vitesses). Pour ce qui concerne les motorisations, c’est du VW. Un bloc essence (qui se fait appeler EcoBoost) de 114 ch et deux diesels (EcoBlue) de 102 et 122 ch. Les motorisations de 114 et 122 ch peuvent être équipées au choix d’une boîte manuelle ou automatique et le bloc diesel le plus puissant peut être associé à une transmission intégrale (boîte manuelle uniquement). L’entrée de gamme est annoncée à 26 500 €.
Mai
Opel Astra Sports Tourer
C’est à partir de la base de la Peugeot 308 SW qu’est construite l’Opel Astra Sports Tourer. Après la berline Opel Astra sixième du nom, voici qu’arrive le break Opel Astra Sports Tourer qui reprend la partie avant de la berline (avec en particulier la calandre Vizor) et s’en démarque par un allongement de l’empattement (+5,7 cm) et un porte-à-faux arrière plus important. La longueur de ce break est de 4,64 m (soit 27 cm de plus que la berline), ce qui en fait un grand break, mais un peu plus petit que la génération précédente qui le dépassait de 6 cm. Malgré tout, le volume de coffre est supérieur à celui du précédent opus (+ 48 litres) et avec 608 litres en configuration cinq places il figure parmi les bons élèves de la catégorie. À noter que les deux versions hybrides rechargeables (de 180 et 225 ch), du fait de la présence des batteries lithium-ion sous le plancher de chargement ont une capacité de coffre réduite à 548 litres. L’Opel Astra Sports Tourer reprend l’ensemble des motorisations de la berline Astra : deux blocs essence de 110 ch (seul disponible avec une boîte manuelle, boîte auto 8 vitesses pour le reste de la gamme) et 130 ch, un bloc diesel de 130 ch et deux motorisations hybrides plug-in de 180 et 225 ch. À l’inverse de la berline, le break pourrait ne pas avoir droit à une motorisation électrique en 2023, il se consolera l’année suivante grâce à l’arrivée d’une version crossover (Opel Astra Country Tourer) dont la poupe sera traitée façon fastback.
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