Objectifs CO2 : Toyota bien lancé, Volvo et Mercedes beaucoup moins
La limite des 95 g/km de CO2 imposée par l'Europe approche à grand pas. Mais tous les groupes automobiles ne sont pas au même stade d'avancement en matière de réduction des émissions moyennes. Si Toyota est bien parti pour arriver à passer sous les 95 g/km, Daimler et Volvo sont en retard.
2021, c'est demain, et c'est aussi la date à partir de laquelle les constructeurs devront être sous les 95 g/km de CO2. Une moyenne des émissions du catalogue d'un constructeur (les valeurs de CO2 seront toutefois pondérées par les ventes de chaque modèle) sera calculée, et si elle est au-dessus de ces 95 g/km, les constructeurs devront payer des amendes qui varieront et pourront aller jusqu'à 2500 € par véhicule vendu. Selon Jato Dynamics, si l'on applique les moyennes de CO2 des constructeurs de 2018, le groupe Volkswagen devrait déjà payer une amende de 9,1 milliards d'euros à l'Europe.
Et sans surprise, ce sont les groupes premium qui sont le plus à la traîne en matière de réduction des émissions. Volvo et Daimler, en particulier, semblent tellement loin de l'objectif de 2021 que les amendes paraissent inéluctables. Ce n'est donc pas un hasard si ces constructeurs ont annoncé dans les mois précédents des renouvellements exclusivement en hybride rechargeable et/ou électrique pour de nombreux modèles : le but est de faire baisser la note CO2 de l'ensemble du catalogue d'ici deux ans.
Rappelons, bien entendu, que ce sont les valeurs des tests d'homologation qui sont prises en compte, à savoir le test WLTP. Celui-ci est toujours favorable aux hybrides rechargeables, d’autant plus que ces véhicules ont des autonomies en mode électrique toujours plus importantes qui leur permet de passer le cycle d'homologation en grande partie sur les batteries.
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