On a essayé l'étrange karting électrique du Mondial de Paris 2024
La rédaction de Caradisiac a testé le karting électrique installé dans le Hall 7 du Mondial de l’automobile 2024. Payer 15€ pour 5 minutes au volant de ces machines présente-t-il un intérêt ? Hélas, notre égo en a pris un coup.
"Drive to survive", mais à 40 km/h maximum.
A côté du stand Caradisiac / La Centrale au Mondial de l’automobile de Paris 2024, on trouve comme en 2022 une piste de karting aménagée dans le hall 7 où les visiteurs peuvent piloter ces machines par session de 5 minutes pour 15€. Entre deux visites de stands, la rédaction de Caradisiac a décidé d’essayer ces machines qui font hurler les puristes du sport automobile (dont Alan Froli l’obsédé des six cylindres en ligne).
Pierre-Olivier Marie, Julien Bertaux, Alan Froli, Olivier Pagès, Eddy Clio, Manuel Caillot, Anaïs du groupe La Centrale et moi-même avons donc pris place au volant de ces kartings préparés par Speed 2 Max : des machines de 150 kg développant 8 chevaux (bridées ici à 40 km/h sachant qu’elles peuvent monter à 23 chevaux et plus de 100 km/h), évoluant au sein d’une piste ressemblant à celle des circuits « indoor » classiques qu’on trouve un peu partout en France.
Alors, ça donne quoi ? Quelque chose d’assez déroutant pour ceux qui ont l’habitude du karting thermique loisir classique, à vrai dire. Les accélérations se situent au niveau de modèles quatre temps de location grand public, mais c’est surtout la réponse dans la pédale de droite qui surprend au début avec un frein moteur énorme qui rend totalement inutile la pédale de frein. Et un comportement dont les subtilités paraissent assez difficiles à cerner. La machine se met très vite en dérive (beaucoup plus vite qu’un karting loisir classique) mais lorsqu’on essaie de l’éviter en jouant de la forte décélération au lever de pied, on perd trop de vitesse et de régime moteur. « La piste n’a vraiment aucun grip ici et il faut trouver le bon équilibre sur la glisse pour faire les meilleurs chronos », nous expliquent les concepteurs de Speed 2 Max.
Au terme d’une session de pilotage où tout le monde a tâtonné, c’est le très rapide Julien Bertaux qui a réalisé le meilleur temps comme nous l’attendions. Mais son chrono reste à quatre secondes du meilleur temps du pilote Peugeot Sport Nico Müller, sur un circuit où un tour prend moins de 20 secondes pour les meilleurs. Bref, on a tous été très nuls mais l’expérience reste intéressante. Et on a aussi pu se mettre quelques coups de roue avec Alan et Julien ce qui fait toujours plaisir.
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