Opel Insignia Sports Tourer : gigantesque - Vidéo en direct du salon de Genève 2017
Manuel Cailliot , mis à jour
Comme pour la précédente génération, l'Insignia bénéficie d'une déclinaison break, toujours baptisée Sports Tourer. Un beau bébé de 4,99 m de long, qui estompe un des défauts de la berline, un coffre un peu petit.
Le break Insignia est présenté en même temps que la berline sur le stand de la marque au salon de Genève. Une variante qui, dans certains pays, essentiellement du Nord de l'Europe, peut représenter une proportion importante des ventes. Il ne fallait donc pas la négliger.
Ce que la marque au blitz a fait, en lui offrant une longueur encore plus importante que la berline, déjà bien étirée. Avec 9 cm de plus en longueur, ce Sports Tourer culmine à 4,99 m ! C'est gigantesque et presque digne de la catégorie supérieure, celle des grandes routières.
Du coup, le volume de coffre en profite pour s'étoffer, et ce n'est pas un mal, car la berline souffre de la comparaison avec ses concurrentes (490 litres seulement). Ici, ce n'est pas encore Byzance, mais les 560 litres banquette en place et 1 665 litres banquette rabattue permettent d'engloutir un peu plus de bagages. On rappellera seulement qu'une Skoda Octavia combi, plus courte de 31 cm, propose 610 litres...
La ligne reprend les traits de la berline à l'avant, pas désagréables, au contraire. On retrouve la signature lumineuse en aile double, à l'avant comme à l'arrière. Et la poupe est suffisamment aérienne pour donner de la fluidité et de la prestance, là où beaucoup de concurrentes sont plus "carrées".
La planche de bord est reprise de la berline. Très inspirée de celle de l'Astra, elle présente des lignes très horizontales, et on appréciera la disparition de la console centrale verticale type calculatrice scientifique, pleine de boutons, au profit de commandes moins nombreuses et plus ergonomiques. C'est un écran tactile qui se charge désormais de contrôler l'essentiel des fonctions de la voiture. La qualité des matériaux est excellente, et les assemblages sont également au millimètre. C'est une excellente surprise.
L'équipement, sans atteindre celui d'une Volkswagen Passat, est enrichi et propose l'essentiel de ce qui se fait aujourd'hui. On signalera la vision tête haute, l'aide au maintien dans la voie, la détection de trafic arrière lors des manœuvres, une caméra 360 degrés, des sièges massants, des feux Matrix LED de deuxième génération à 32 LED au lieu de 16 sur l'Astra, et bien sûr le système Opel On Star amélioré, qui permet pas mal de connectivité (Android auto, Apple Car Play) et qui donne accès à un nouveau service de réservation de restaurant ou de place de parking, via une conciergerie.
Côté châssis, le break Insignia maigrit énormément. Il perd selon les versions jusqu'à 200 kg sur la balance. Ce qui facilitera la tâche des motorisations, dont les puissances ne montent pas très haut, du moins au lancement. Comme sur la berline, on aura en essence entre 140 et 165 ch, et en diesel entre 110 et 170 ch. La tenue de route s'annonce dynamique, comme a pu le constater (sur la berline) mon collègue Olivier Pagès, lors d'une rapide prise en main.
L'instant Caradisiac : trop grande !
Quand pour prendre en photo le profil d'une auto, on est obligé de se reculer, se reculer, et se reculer encore, c'est qu'on a affaire à un beau bébé... Et effectivement, pour un break familial, l'Insignia Sports Tourer est gigantesque. Une Mercedes Classe E break est plus courte avec 4,93 m ! Mais offre un volume de coffre bien supérieur (640 litres). En tout cas, bien des garages vont se retrouver trop petits pour accueillir cette nouveauté.
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