Paris : un périphérique sans stations-service ? C'est en marche !
Les habitués des deux roues motorisés à vocation urbaine vont devoir travailler sur leur autonomie pour assumer leur trajet parisien. Sinon, il faudra pousser l’engin qu’aucun politique ne veut reconnaître comme une solution à la fluidité du trafic. Pour nos caciques, la solution est ailleurs : l’éradication de tout véhicule à moteur thermique. Et au cas où les législations draconiennes, les limitations vexatoires ou encore les interdictions de circulation ne suffiraient pas, voici que l’on ferme les possibilités de ravitaillement. En biffant de la carte les stations-service !
C’est une donnée qui n’échappe pas à celles et ceux qui en pâtissent directement en empruntant le réseau périphérique parisien : les stations-service s’y sont réduites comme peau de chagrin. Aujourd’hui, il ne reste plus que deux points de distribution de carburant sur les 36 km du périphérique. Les stations en intérieur et en extérieur de la porte d’Aubervilliers résistent tandis que les points de la porte de Vincennes viennent de disparaître.
Une volonté de la mairie de Paris si l’on en croit le porte-parole du groupe pétrolier qui a dû baisser pavillon : « notre concession était arrivée à expiration. La mairie de Paris n’a pas souhaité la renouveler. Nous nous serions portés candidat pour le maintien de ce gros point de vente si la Ville avait relancé un appel d’offres ».
Une municipalité qui préfère se lancer dans de gros projets urbains qui exigent de la surface et du terrain. Résultat ? Il y a trois fois moins de stations dans la capitale qu’il y a 25 ans. Et l’autoroute urbaine la plus fréquentée d’Europe sera aussi bientôt la plus pauvre en stations-service.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération