Pas de diesel dans les rues d'Oslo en cas de pollution
Pour promouvoir ce que l’on appelle la mobilité douce, il faut parfois des politiques dures. Surtout vis-à-vis d’un diesel voué aux gémonies après nous avoir encouragé à en profiter. Mais ça, c’était avant et surtout en France. Depuis, on parle de pic de pollution, de qualité de l’air et de transport alternatif. Paris s’y met mais la Norvège connaît ça depuis un moment. Une culture qui s’est un peu plus étoffée avec cette dernière décision du conseil municipal de la capitale Oslo.
Une décision qui se fait l’écho d’une démarche identique en vigueur du côté de Bergen dans le sud-ouest norvégien. De quoi s’agit-il ? De bannir les motorisations diesels des rues dès que deux jours consécutifs de pollution seront reconnus et constatés. Un message fort dans un pays qui favorise les véhicules électriques. Il s’agira ainsi d’améliorer la qualité de l’air, mais aussi de promouvoir la mobilité douce comme la marche à pied ou le vélo sans oublier les transports en commun.
On rappellera que la nouvelle administration de centre-gauche d’Oslo veut réduire drastiquement l’empreinte carbone de la collectivité d’ici 2030. A cette date, plus aucun véhicule ne pourra accéder au centre-ville. La Norvège ambitionne de voir les modèles à motorisations alternatives représenter une grande majorité des ventes automobiles en 2025. Ceci alors que le même pays est le premier exportateur européen de pétrole.
Reste que tout commence à sentir mauvais pour un diesel de moins en moins en odeur de sainteté sous toutes les latitudes de la planète. Même la ville de New-Dehli en Inde s’y est mise en décembre dernier au travers d’une interdiction de la vente des gros moteurs diesels pour les mêmes raisons environnementales.
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