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Pick-up : plus que trois mois avant l'arrivée du malus

Dans Economie / Politique / Marché

Audric Doche

Début juillet, tous les acheteurs de pick-up (ou presque) devront payer un malus souvent conséquent et maximal (10 500 €). Certaines marques ont déjà la parade avec des variantes 4 portes et 4 places. Mais pas tous.

Pick-up : plus que trois mois avant l'arrivée du malus

La mise en place du malus sur les pick-up a été un vrai casse-tête pour le gouvernement, qui a dû naviguer entre la pression des écologistes qui dénonçaient un passe-droit injuste, et la volonté du secteur automobile et de certains professionnels de ne pas mettre en péril certains emplois en France, et de ne pas surtaxer des artisans qui ont une utilité à avoir un pick-up. 

Ainsi, si au départ le pick-up devait avoir droit au malus sous toutes ses formes, il échappa finalement à la sentence, mais sous condition (expliquée ci-dessous). La TVS est déjà en vigueur pour les professionnels qui optent pour des pick-up à double cabine et homologués en cinq places (depuis le 1er janvier), et à cela s'ajoutera donc le malus au 1er juillet prochain.

Nous avons contacté Ford sur le sujet qui annonce que la marque va mettre en place des offres avantageuses en location (359 € sur Ranger Wildtrack double cabine en 3.2 litres) d'ici le mois de juillet. Le but est de se positionner agressivement dans un secteur qui progresse toujours en Europe, avant que les clients n'aient à débourser 10 500 € de taxes.

Malus pour tous, vraiment ?

Il existera toutefois deux parades pour les clients qui souhaitent échapper au malus dès le début de la période estivale. La première est d'opter pour un pickup qui n'offre pas cinq places. Le malus ne concerne en effet que ces versions là. Du coup, les modèles à simple cabine ou à cabine rallongée ("Super Cab" chez Ford, sur le Ranger, par exemple) échapperont au malus. Mitsubishi (L200), Isuzu (D-Max) ou encore Toyota (Hilux) proposent ces déclinaisons.

Toutefois, toutes les marques n'en commercialisent pas. C'est le cas de Renault (Alaskan), alors que la base, le Nissan Navara, a droit, lui, à une version à moins de cinq places. L'Alaskan passera donc par la case malus. Le Volkswagen Amarok est dans la même situation, et ses rejets de CO2, que ce soit en quatre cylindres (plus de 220 g/km) ont une conséquence directe : plus de 10 000 € de taxes à l'immatriculation.

L'autre solution pour payer moins de malus serait de faire jouer le coup de la famille "nombreuse". A partir de trois enfants, il est en effet possible de faire baisser les rejets de CO2 du véhicule de 20 g/km et par enfant. Ainsi, à trois enfants, le Renault Alaskan échapperait à tout malus quand l'Amarok ou le Mercedes Classe X 350d gagneraient au passage environ 6000 € de taxes.

 

L'électrification au secours du pick-up ?

Nous avons posé la question d'une éventuelle électrification à moyen terme du Ranger à Ford. Le constructeur reste muet sur le sujet et se contente de rappeler que le F150 sera bientôt électrique. Mais seulement aux Etats-Unis, où le grand pick-up est commercialisé. En France, il n'y a donc pas l'ombre d'un pick-up hybride ou électrique... avant qu'un Tesla n'investisse le marché ? C'est prévu, mais pas avant plusieurs années sur le Vieux Continent.

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