Pour Stellantis, les voitures lourdes ne sont pas durables
Le directeur de l'ingénierie et de la technologie chez Stellantis Ned Curic ne croit pas à l'aspect écologique des véhicules gros volumes. Selon ses propos : "il est vraiment nécessaire de s'attaquer au poids."
Light is right. La célèbre citation de Colin Chapman fondateur de Lotus dans les années 50 fait loi dans le cœur des amateurs de petites sportives favorisant la légèreté à la puissance. En 2023, les derniers propos du directeur de l'ingénierie et de la technologie chez Stellantis Ned Curic n'ont rien à voir avec la compétition automobile, mais ils n'en demeurent pas moins riches de bon sens.
Le manager confie en effet lors d'une interview accordée au média Automotive News Europe que le plus grand défi pour les constructeurs concernera le poids des véhicules : "je trouve frustrant de voir à quel point les voitures sont devenues lourdes". Avant d'ajouter que : "ce n'est pas bon pour l'environnement, ce n'est pas bon pour les ressources, ce n'est pas bon pour l'efficacité". La réduction du poids prend d'ailleurs désormais une place centrale dans les projets et développements destinés à ses équipes. Ned Curic conclut : "si nous nous engageons en faveur de ce qui est durable, nous devons vraiment nous attaquer au problème du poids. Nous disons que nous voulons préserver la planète, mais en tant qu'industrie, nous ajoutons encore beaucoup de poids aux voitures".
En la matière, le groupe Stellantis fait le grand écart. Les modèles proposés par l'entité vont en effet de la petite Citroën Ami affichant 482 kilos à vide au gros pick-up électrique Dodge RAM 1500 REV de plus de 3 tonnes. Nul doute que les innovations à venir du côté des batteries solides à la densité plus élevée iront dans le sens de Ned Curic.
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