Présentation vidéo - Volkswagen T-Roc restylé (2022): de légères retouches souvent en option
Certains rstylages sont profonds, d'autres sont plus légers. C'est le cas du SUV urbain allemand qui procède par petites touches, plutôt nombreuses mais discrètes. Malheureusement, nombre de ces nouveautés ne sont pas proposées de série. Volkswagen aurait-il inventé le restyling en option ?
Le temps passe vite. Voilà déjà quatre ans que le premier SUV urbain Volkswagen parcourt les routes. Depuis 2017, il s'est vendu près d'un million de T-Roc et pour fêter cet anniversaire, comme ce joli succès, le voilà qui s'offre un restylage à l'image du design de la marque : discret. S'il est très difficile de différencier l'ancien du nouveau, tellement les retouches sont légères, en y regardant de plus près, elles sont plus nombreuses que sur certaines autos en phase 2 qui paraissent spectaculaires au premier abord. Sauf que nombre de ces changements ne sont disponibles qu'en option.
À commencer par cette barre lumineuse qui traverse la calandre de part en part. Plutôt réussie, et se raccordant aux nouvelles optiques, la barre en question ne s'illumine que pour celui qui la glissera dans le choix de ses options. Plus bas, les ouvertures d'air installées de part et d'autre sont elles aussi modifiées. Elles contenaient les clignotants qui remontent désormais au niveau des feux.
En contournant ce "nouveau" SUV, on n'aperçoit aucun changement. L'arrière est identique, sauf que le coffre, toujours de 445 litres, bénéficie d'une petite astuce supplémentaire dans sa version électrique : il est désormais accessible en passant son pied sous le bouclier arrière, lui aussi discrètement remanié, et de série, par chance. Un système d'ouverture pratique mais qui, comme sur toutes les autos qui en disposent, est toujours aussi aléatoire. En ce qui concerne l'extérieur de ce SUV urbain, les nouveautés s'arrêtent là. Mais quelques autres modifications sont perceptibles à l'intérieur.
Une meilleure qualité perçue
Dans l'habitacle, là encore, les différences ne sautent pas aux yeux. Mais les progrès sont réels. On pouvait reprocher au T-Roc de première génération le manque de qualité perçu de sa planche de bord : elle est améliorée, notamment au niveau de la casquette située au-dessus des compteurs désormais numériques sur les versions les plus haut de gamme (Style et R Line). De même, les garnitures de portes sont elles aussi nettement plus qualitatives, avec, toujours en finition haute, du pseudo-cuir aux coutures apparentes. Enfin, le bloc de commandes de climatisation est désormais disponible avec des touches digitalisées qui permettent de régler la température du bout des doigts. Un système déjà aperçu sur la Golf 8. Malheureusement, cette climatisation digitale n'est disponible qu'en option dans la plupart des pays européens mais elle sera heureusement de série en France dès la version Life.
Côté moteurs, on ne change pas une équipe qui gagne et ils sont strictement identiques à ceux de la phase 1. Trois blocs essence TSI se partagent les faveurs du public et le 3 cylindres 1.0 l de 115 ch est toujours de la partie, comme le 4 cylindres 1.5 l de 150 ch ou le 2.0 l de 190 ch. Côté diesel, on retrouve l'inusable TDI de 110 ch et 150 ch. Pour la version hybride rechargeable, il faudra attendre la prochaine génération de T-Roc. Enfin, pour couronner la gamme, le T-Roc R et son 2.0 l développe toujours 300 ch. Il bénéficie lui aussi de ce restylage de mi-carrière, tout comme le cabriolet.
On le voit, si les retouches sont nombreuses, elles sont plutôt discrètes. Influeront-elles sur les tarifs de l'engin ? Pas forcément, ou alors dans une faible mesure, nombre de nouveautés figurant au catalogue des options. Mais on en saura un peu plus lorsque les prix de ce T-Roc de phase 2 seront dévoilés et les mmandes ouvertes, d'ici le 22 novembre.
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