Prise en main vidéo - Caradisiac se remet à cheval !
Bilan écologique catastrophique quelle que soit l'énergie adoptée, coûts à l'achat et à l'usage toujours plus élevés, mauvaise image auprès des autres usagers : l'automobile n'est plus en odeur de sainteté. Caradisiac a donc décidé de revenir au moyen de transport favori de l'homme avant l'arrivée des maudites machines à quatre roues : le cheval. Vous montez ?
Alors que les voitures thermiques sont dans le collimateur des autorités, que les électriques laissent planer un doute quant à leur véritable caractère vertueux, Caradisiac revient aux fondamentaux avec l’un des modes de déplacement les plus vertueux qui soient.
Par rapport à tous les autres modes de transport proposés, la conception du cheval laisse échapper peu de CO2 dans l’atmosphère. Et pour ne rien gâter, on dispose d’un véhicule assez valorisant grâce au coup de crayon très inspiré de Dame Nature. Si au cours de sa carrière, cette dernière a osé des styles assez clivants, il faut reconnaître que le design est harmonieux.
Ici, nous avons affaire à un modèle de taille moyenne, d’environ 1,65 m au garrot, reconnaissable à son en-tête blanche et à ses balzanes assorties au niveau des pieds. De quoi le distinguer des autres équidés sur les aires de stationnement…
Le design est fortement dicté par la fonction. Pour reprendre un langage automobile, on trouve ainsi deux caméras et deux capteurs sonores en haut de la tête qui permettent d'assurer une conduite semi-autonome. Les adeptes de belles mécaniques apprécieront les deux entrées d’air à géométrie variable au niveau de la calandre : plus l’effort est intense, et plus le diamètre augmente pour augmenter les flux. Enfin, pour en finir avec les éléments techniques, on notera les quatre pattes motrices et directrices, gages d'efficacité au démarrage et de maniabilité dans les passages serrés.
Question accès à bord, le cheval impose un peu de souplesse et de garder du frein, les vitesses pouvant passer toutes seules. Une fois installé sur cette monoplace, on apprécie la visibilité périphérique hors pair. Et gros avantage par rapport à un deux-roues : ce véhicule tient debout à l’arrêt sans avoir besoin de mettre un pied au sol.
Sur la route : ultra-zen !
Une fois en mouvement, le cheval fait valoir une maniabilité exceptionnelle grâce aux quatre pattes directrices. Il est possible, bien sûr, d'accélérer le rythme en s’engageant au trot. Une allure parfaite pour les trajets quotidiens puisque comparable à celle d’un vélo. Hélas, l’amortissement a alors tendance à rebondir ce qui nécessite d'épouser les mouvements pour ne pas se retrouver désarçonné.
La direction apparaît floue mais un cheval bien dressé montrera toujours de la bonne volonté lors des changements de cap, et il est toujours possible de diriger indépendamment le train arrière avec les jambes.
Surtout, la conduite semi-autonome est offerte en série. Comme les engins motorisés les plus modernes, le cheval est capable de contourner un obstacle ou de s’arrêter juste devant grâce à ses différents capteurs. Pour autant, difficile d'imaginer lire son journal pendant le trajet… La commande vocale, également fournie sans supplément, apparaît assez évoluée puisqu’elle permet de modifier l’allure avec un seul mot. De quoi faire rougir les Mercedes les plus perfectionnées !
Autre atout du cheval, et pas des moindres : il peut s’aventurer absolument partout, notamment sur les terrains les plus cabossés, à travers champs, en forêt…
Pour les sportifs enfin, le cheval peut aller encore plus vite en passant au galop. Sur ce mode de conduite, les accélérations sont alors dignes d'une petite GTI, et certains modèles peuvent dépasser les 60 km/h.
Verdict : tout pour plaire !
Cette prise en main le révèle : le cheval est à considérer à nouveau pour nos déplacements quotidiens. Maniable, fonctionnel, rapide dans ses déplacements et capable de conduire quasiment seul, il assure des trajets ultra-zen, simples et peu polluants. Bien sûr, tout n’est pas rose puisqu’il va falloir revoir les infrastructures pour qu’il fasse son retour en ville (Anne, si tu nous lis…). Et par ailleurs, il a un solide appétit puisque, même à l’arrêt, il consomme énormément de son carburant vert. Après ce premier essai fort instructif, nous vous donnons rendez-vous prochainement pour un comparatif face à une trottinette électrique. Et vous verrez, à cette occasion, que le cheval a d’autres tours dans son sac…
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