Prix des parkings : plus 50 % en 20 ans en Île de France
C’est un investissement qui peut rapporter gros. Et à tout le moins, c’est un placement intéressant. Il s’agit de la place de parking en Île de France. Pour ces quelques mètres utiles pour mettre une automobile au repos, les prix ont explosé.
C’est un constat fait par Le Figaro. Si vous ne pouvez pas vous lancer dans une spéculation immobilière où il faut tout de même avoir les reins solides, il vous reste encire les places de parking. Celles et ceux qui ont eu le nez creux d’y stationner leurs économies ne le regrettent pas aujourd’hui. Surtout si l’affaire s’est faite à Paris et sa grande banlieue. En moyenne, le prix de cette surface a fait un bond de 50 % en 20 ans, à comparer aux 27 % de l’inflation générale des prix sur cette période et aux plus de 182 % observés pour le prix des appartements.
Selon les statistiques de notaires de Paris et d’Île de France révèlent que le prix médian d’une place de parking dans la région parisienne s’affiche à 16 000 euros au 1er semestre 2016 contre 10 700 euros en 1996. Plus précisément, à Paris que l’addition est de 25 000 euros pour le tarif médian, contre 18 000 euros dans les Hauts-de-Seine, 13 000 euros dans le Val-de-Marne et les Yvelines ou encore 11 000 euros en Seine-Saint-Denis et autour de 10 000 euros dans les autres départements. Mais les écarts se resserrent. Ainsi, si Paris s’est résigné à une augmentation de 30 % en 20 ans, elle a été de 90 % dans le Val-d’Oise sur la même période.
Reste que l’on ne vend pas comme ça une place de parking. C’est aussi une tendance, les volumes de transaction n’ont pas suivi la même voie que les prix. Alors que la population francilienne a bondi de 2 millions d’habitants et que le parc immobilier a gagné un million de logements, les ventes de parkings seuls stagnent autour de 10 000 unités par an depuis 20 ans. Il faut dire que, de plus en plus, les nouveaux logements proposent une place de parking tandis que l’utilisation de la voiture est en déclin. Le taux d’équipement des ménages en voiture y est ainsi passé de 42 % en 2006 à 36 % en 2015. Et ce ne sont pas les dernières mesures prises par la Mairie de la capitale qui vont encourager l’acquisition d’engins mécanisés.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération