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PSA : la famille Peugeot veut remonter au capital

Dans Economie / Politique / Finance

André Lecondé

Peugeot va mieux, on le sait. Sous la conduite de Carlos Tavares, le constructeur s'est redressé et a bouclé en 2015 son premier exercice bénéficiaire depuis 2010, avec un résultat net de 1,2 milliard d'euros. Une embellie aux vertus multiples et qui va jusqu’à réconcilier la famille éponyme elle-même. Un exploit lorsque l’on recense une centaine de membres. Mais les voilà d’accord pour remonter au capital d’une entreprise à la destinée partagée avec l'État et le Chinois Dongfeng.

PSA : la famille Peugeot veut remonter au capital

Un constructeur Dongfeng qui n’était pas vu d’un bon œil par la famille et c’est d’ailleurs parce que Thierry Peugeot n’en voulait pas qu’il a été débarqué, il y a deux ans, du conseil de surveillance du constructeur automobile français. Mais tout ça, c’est de la vieille histoire. Depuis, l’État a déclaré que sa présence au capital n’avait pas vocation à être éternelle. Ceci dans une conjoncture favorable à une revente d’actions dont le cours a doublé depuis l’investissement initial de 800 millions d’euros. Pour le moment, aux termes de l'accord scellé entre l'État, Dongfeng et les Peugeot, aucun des actionnaires n'a le droit de monter au-delà de 14,1 % du capital sans l'autorisation des deux autres.

Reste que la bonne santé et les déclarations de l’État ont réveillé la famille. « On peut fournir l'effort, il faut y aller franchement », a martelé Thierry Peugeot, président du conseil de surveillance de PSA Peugeot Citroën (devenu Groupe PSA) de 2002 à 2014. « On est très nombreux à être sur la même longueur d'onde » assure-t-il. « S'il y a une opportunité, il faudra l'étudier de très près », ajoute de fait Charles Peugeot, le fils de Robert et membre du conseil d'administration d'EPF, la holding familiale. En écho, Robert Peugeot, président de FFP, l'une des deux holdings familiales, qui dispose d'actifs supérieurs à trois milliards d'euros répartis notamment chez Seb, Ipsos et Orpea affirme : « La famille reste ouverte à une remontée significative au capital ». Mais il précise : « nous n'avons pas des moyens illimités ». À suivre…

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