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Quand Caradisiac se fait traîner dans la boue par Toyota

Dans Ecologie / Electrique / Véhicules électriques

Lionel Bret , mis à jour

Caradisiac a pu de tester les prototypes à hydrogène de Toyota sur le circuit de l'ouest parisien. L'occasion de prendre le volant du Hilux H2 et de se faire traîner dans la boue à bord du Lexus Rov concept.

Quand Caradisiac se fait traîner dans la boue par Toyota

Pendant toute la durée des Jeux olympiques de Paris, Toyota s’est efforcé de dessiner un avenir durable à la mobilité hydrogène. Outre les 500 Mirai déployées pendant ces olympiades, le constructeur japonais a également fourni des camions rétrofité au H2 pour un célèbre groupe de soda (oui c’est Coca-Cola). Selon le constructeur japonais, cette énergie joue un " rôle clé parmi les différentes technologies de décarbonation ".

Et pour mieux convaincre du bien-fondé de sa démarche multi-énergies, Toyota a récemment déployé sa vitrine technologique sur le circuit de l’ouest parisien, à Dreux. Un centre dédié à ses différentes innovations où le constructeur présente l’ensemble de ses solutions technologiques. Avec un fort accent mis sur l’hydrogène. L’occasion de tester in situ deux concepts : le Hilux H2, un modèle doté d’une pile à combustible, et le Rov concept, un buggy Lexus fonctionnant avec un moteur de type « thermique » alimenté directement en hydrogène.

Réservoir d'hydrogène de la Hilux H2

Hilux à hydrogène  

Il n’existe actuellement qu’une dizaine de Hilux H2, lesquels sont construits par Toyota dans le Derbyshire, en Angleterre. C’est au volant d’un d’entre eux que s’est installé Caradisiac. Extérieurement, il conserve les mêmes caractéristiques que le modèle thermique. Le système de pile à hydrogène utilisé s'apparente à celui de la Toyota Mirai. Il développe 134 kW de puissance et permet une autonomie annoncée de 600 km. L’hydrogène (7,8 kg plein total) est stocké dans trois réservoirs ( 2,6 kg chacun) haute pression (700 bars) apporte 128 kW. le supplément de puissance est apporté par une batterie lithium-ion.

Au volant, c’est marrant ! Cela donne l’impression de conduire un camion (plus de 2 tonnes) avec la vélocité d’une voiture. le véhicule ne manque pas de couple. En revanche, un excès de confiance à tôt fait de rappeler l'embonpoint de la ballerine, à l’orée d'une chicane ou d'un virage. Il a beau se la jouer léger, le pick-up dispose d’une sacrée inertie qu’il convient de maîtriser avant de vouloir s’amuser. Nous n’aurons malheureusement pas le temps de l’apprivoiser. Direction le circuit tout-terrain.

Le Lexus Rov Concept c'est du boogie woogie buggy à l'hydrogène
Le Lexus Rov Concept c'est du boogie woogie buggy à l'hydrogène

Boogie woogie buggy

Ici, plus question de prendre le volant ? C’est donc en passage que Caradisiac a essayé le Lexus Rov concept. Un mini buggy, survitaminé. Le moteur de 1,0 litre (998 cm3 d’origine Yamaha) fonctionne comme un moteur thermique classique, mais biberonné à l’hydrogène issu d’un réservoir d’un kilo d’hydrogène haute pression (700 bars) et délivrée par injection directe. " La combustion rapide de l’hydrogène augmente significativement le couple du moteur qui offre, par ailleurs, les mêmes sensations sonores qu’un bloc thermique à essence", selon le constructeur.

Casqué, sanglé, la balade off road sur terrain boueux s’apparente à un tour de grand huit dans la gadoue. Le joujou pour adulte bondit, avale les ornières et les virages relevés avec une facilité déconcertante. Ça pousse, ça glisse, ça gicle. Comme le dit si bien un poète de la rédaction (il se reconnaîtra) " là où il y a de l’hydrogène, y a du plaisir ". Mais la grande poilade ne semble pas encore prête à envahir nos routes.

Développer la mobilité hydrogène

Pour l’heure seuls Hyundai (Nexo) et Toyota (Mirai) commercialisent des véhicules particuliers avec cette énergie. Ce qui n'empêche pas la marque japonaise d'afficher de sérieuses ambitions sur l’hydrogène. Toyota prévoit que l’Europe deviendra en 2030 " l’un des plus grands marchés de piles à combustible à hydrogène au monde ". 45 milliards d’euros seront investis d’ici 2027 dans le cadre du pacte vert de la Commission européenne, et 284 millions d'euros pour l’installation de stations de ravitaillement en hydrogène.

Toyota prépare une troisième génération de pile à combustible pour 2026 dotée plus grande densité de puissance et d'une autonomie accrue de 20 %. Le développement se fera conjointement avec BMW, comme le prévoit le récent accord entre les deux constructeurs. La marque bavaroise, qui a déjà mis à la route une flotte expérimentale de iX5 hydrogen, projette d'introduire dans sa gamme un premier véhicule FCEV en 2028. Toyota, quant à lui, entend vendre 200 000 véhicules dotés de cette technologie d’ici à 2030. Le début d'une société de mobilité hydrogène pérenne ?

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