Quel SUV Volkswagen T-Cross choisir ?

Le groupe Volkswagen on a mis du temps à s’intéresser aux crossovers citadins. La marque allemande a dégainé son Volkswagen T-Roc en 2017, un modèle de 4,23 mètres de long qui est affiché haut de gamme, Seat l’a suivi en 2018 avec l’Arona plus petit et plus abordable, aujourd’hui c’est au tour du Volkswagen T-Cross de faire son apparition avant l’arrivée d’un modèle similaire chez Skoda avec le Skoda Kamiq. Seat Arona, Skoda Kamiq et Volkswagen T-Cross partagent la même plateforme MBQ-A0, tandis que le Volkswagen T-Roc utilise la MQB de la Volkswagen Golf.

Mini- Tiguan

Assez cubique, le Volkswagen T-Cross affiche une belle allure avec ses teintes Bleu Turquoise Maui, Orange Energy. Il se veut plus ludique que peut l’être un Volkswagen Tiguan, même s’il y a une sorte de filiation au niveau du style lorsqu’on le compare à la star des SUV compacts de Volkswagen, mais c’est avec le Volkswagen T-Roc que les points communs sont les plus évidents. Le Volkswagen T-Cross est doté d’une bonne bouille avec sa grande calandre et ses antibrouillards de forme carrée. À l’arrière un large bandeau noir accueille les feux à chacune de ses extrémités et apporte une touche originale à l’ensemble. Avec 4,11 mètres de long, le Volkswagen T-Cross concourt dans la catégorie des petits crossovers citadins. Pour être le plus polyvalent possible, il dispose d’une offre de moteurs performants, mais limités en puissance à 115 ch pour les blocs essence et 95 ch pour le diesel. En fin d’année 2019, cette dotation augmentera avec l’arrivée d’un bloc essence de 150 ch et pourquoi pas un diesel de 115 ch, bloc qui est présent dans le compartiment moteur du Seat Arona.

Du bon et du moins bon dans l’habitacle

À bord, la présentation est austère et les plastiques un peu toc, en particulier lorsque l’on choisit une option personnalisation aux couleurs chatoyantes (Pack Design Orange par exemple). Les assemblages sont quant à eux corrects et l’ergonomie des commandes parfaite. On trouve aisément une bonne position de conduite et l’on peut alors s’intéresser à la dotation en équipements qui est plus que correcte, même en finition d’entrée de gamme avec régulateur de vitesse adaptatif, assistant actif de maintien dans la trajectoire, freinage d'urgence automatisé avec détection des piétons, banquette arrière coulissante, rétroviseurs extérieurs réglables électriquement et dégivrants et système audio avec écran central de 8 pouces. Cela justifie alors le tarif élevé de ce modèle qui débute à 20 310 €.

Une habitabilité exceptionnelle

Lorsque l’on grimpe dans la hiérarchie des finitions, les prix grimpent également vite et la dotation se fait encore plus haut de gamme. Les jantes alliage sont de série à partir du deuxième niveau de finition, la climatisation auto bi-zone est de série en finition haut de gamme tout comme l’Active Info Display (combiné d’instruments entièrement digital haute résolution) et la navigation intégrée à l’écran multimédia. Mais où le Volkswagen T-Cross marque des points, c’est en ce qui concerne son habitabilité. Malgré des dimensions réduites, il y a de la place à l’arrière pour que deux adultes se sentent à l’aise (la place centrale étant comme toujours, accessoire dans un véhicule citadin). De plus, la présence d’une banquette coulissante (sur 14 cm) permet de faire varier le volume de coffre et celui-ci peut atteindre 455 litres lorsque la banquette est avancée et cela sans que les passagers arrière en pâtissent trop.

Confortable, c’est sûr

Sur route, le Volkswagen T-Cross est typé plus confort que dynamique et quel que soit le moteur utilisé on se rend compte qu’il n’est pas fait pour être brutalisé. Reprenant la base technique de la Volkswagen Polo, pour conduire on est installé un peu plus haut que dans la berline. Malgré une hauteur plus importante (1,59 m avec les barres de toit contre 1,46 m pour la berline), la prise de roulis et bien maîtrisée. La direction mériterait d’être plus directe et les mouvements de caisse mieux canalisés, en particulier sur les changements de revêtements. De plus, le poids plus important pour le SUV met à mal les performances, d’autant plus que la transmission à rapports longs (pour limiter la consommation) oblige à des rétrogradages pour redonner du tonus à la machine. Cela est valable pour les trois motorisations (TSI 95 et 115 ch, TDI 95 ch), le bloc essence de 115 ch s’en tirant mieux lors des relances et pour les dépassements.

Boîte manuelle ou auto

Le Volkswagen T-Cross est en fonction du moteur choisi (exceptée le TSI 95 ch proposé uniquement avec boîte manuelle à cinq rapports) disponible avec une boîte manuelle à six rapports ou cinq rapports pour le TDI ou une DSG7. Celle-ci apporte un plus en agrément de conduite, mais lisse un peu les performances. Avec son antipatinage ASR, on peut aller rouler sur la terre sans trop de problèmes même si c’est en agglomération que le petit Volkswagen T-Cross se montre le plus à son aise. Arrivé très tard dans la catégorie le Volkswagen T-Cross face à une concurrence très affûtée. D’autant plus que son tarif élevé ne l’aide pas face à des stars comme les Renault Captur ou Peugeot 2008 qui seront très prochainement renouvelées. Malgré tout, il possède bien des atouts comme son petit gabarit (idéal pour la ville), sa bonne habitabilité, son grand coffre et son confort très appréciable.

Le Volkswagen T-Cross en dix points

• Crossover citadin
• Lancé en 2019
• Cinq portes, cinq places.
• Dimensions (L x l x h en mètres) : 4,11 x 1,76 x 1,59
• Volume de coffre mini : 385 litres, 455 litres banquette avancée
• Volume de coffre maxi : 1281 litres
• Moteurs essence : 1.0 TSI 95 ch et 1.0 TSI 115 ch
• Moteur diesel : 1.6 TDI 95 ch
• Boîte manuelle cinq rapports avec les TSI 95 ch et TDI 95 ch, boîte manuelle six rapports avec le TSI 115 ch. Boîte DSG7 disponible avec les blocs TSI 115 ch et TDI 95 ch
• Tarif à partir de 20 310 € (Diesel : 23 490 €)