Réglementation: L'Europe donne-t-elle ou coupe-t-elle les ailes de la catégorie L ?
Connaissez-vous la catégorie « L ». L'institution européenne, elle, la connait très bien. Elle y englobe motos, scooters, cyclomoteurs, vélos électriques, véhicules tout terrain et autres quads, soit environ une trentaine de millions de véhicules dans son espace de compétence. De quoi s'occuper, et elle s'est effectivement penchée sur son sort par le biais d'un rapport de la commission du marché intérieur. Au programme, des motos plus propres et plus sûres .
Il faut dire que l'enjeu est de taille puisque, dixit le rapport: "plus de 70 % de la population de l'Union vit dans des zones urbaines et environ 85 % du PIB de l'Union est produit dans des villes. Toutes les grandes villes d'Europe s'efforcent de réduire les encombrements, les accidents et la pollution. Une amélioration des exigences relatives à la réception par type pour les véhicules de catégorie L peut faciliter la transition vers une mobilité urbaine plus efficace, plus sûre et plus propre. »
En somme, la pertinence de l'utilité de nos brêlons est tout à fait reconnue pour l'intérêt général. Une bonne nouvelle qui mériterait d'être prise en compte par nos décideurs nationaux dans l'élaboration des règles du code de la route et des infrastructures routières. Mais on en est encore loin, hélas.
Ceci dit, l'Europe a décidé de mettre en marche certaines choses qui devraient avoir un impact sur la physionomie future du marché. Comme une sorte de rançon de la gloire. Les machines devront être ainsi plus propres, tendant d'ici 2020 vers la norme Euro 6. Elles devront également avoir l'ABS dès les 50cc dépassés. Enfin, si leur entretien pourra se généraliser avec l'obligation pour les constructeurs de partager les informations techniques à l'ensemble des professionnels, il ne s'agira plus de les modifier. La niche « customisante » peut compter ses jours.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération