Votre navigateur ne supporte pas le code JavaScript.
Logo Caradisiac    
Publi info

Renault 11 TXE vs VW Golf GL 1.8, les compactes chics des 80s s’affrontent, dès 2 500 €

Dans Rétro / Youngtimer

Stéphane Schlesinger

Caisse compacte, moteur de grosse cylindrée garant d’une belle souplesse, équipement riche, la formule de ces deux rivales procure toujours un agrément de conduite étonnant. Voici deux daily-drivers sympas pour rouler savoureusement vintage.

Renault 11 TXE vs VW Golf GL 1.8, les compactes chics des 80s s’affrontent, dès 2 500 €

Les forces en présence

Très bien équipée, la Renault 11 TXE bénéficie de série des jantes en alliage. Ici, en 1984.

Renault 11 TXE (1984-1988) : berline 5 portes, 4-cylindres en ligne 1,7 l, 82 - 90 ch, 900 kg, 170 km/h, à partir de 2 500 €.

En 1983, la VW Golf II introduit le très épais montant arrière, qui demeure à l'heure actuelle l'un des traits distinctifs des diverses générations de la compacte allemande.
En 1983, la VW Golf II introduit le très épais montant arrière, qui demeure à l'heure actuelle l'un des traits distinctifs des diverses générations de la compacte allemande.

Volkswagen Golf GL 1.8 (1984-1991) : berline 5 portes, 4-cylindres en ligne 1,8 l, 90 ch, 930 kg, 178 km/h, à partir de 2 500 €.

A la lecture des fiches techniques, on est frappé par la légèreté de nos deux protagonistes. Leurs équivalentes actuelles pèsent environ 50 % de plus (quand elles ne sont pas électriques…), ce qui s’explique largement par les progrès réalisés en matière de sécurité passive. Mais tout de même !

Dans les années 80, on faisait la course au rendement, pour économiser de l’énergie (déjà) et durant cette décennie, la consommation des voitures a largement baissé, alors même que leurs prestations globales augmentaient. Les Renault 11 et VW Golf II incarnent bien ces états de fait, sans oublier de soigner le confort et l’équipement. Laquelle choisir ?

 

Variante à hayon de la R9, la R11 s'en distingue aussi par sa face avant américanisante, dotée de quatre projecteurs rectangulaires. Ici en 1983.
Variante à hayon de la R9, la R11 s'en distingue aussi par sa face avant américanisante, dotée de quatre projecteurs rectangulaires. Ici en 1983.

Présentation : une nouvelle génération de compactes

Avec sa R9 lancée en 1981,  Renault opère une grande mue technologique en concevant sa première traction à moteur transversal et boîte boulonnée au vilebrequin. Cette formule inaugurée par l’Autobianchi Primula en 1964, est progressivement reprise par tous les constructeurs en raison de ses avantages : simplicité, fiabilité, faible encombrement.

Sacrée voiture de l’année, la R9 se voit secondée par la R11 en 1983 qui, dotée d’un hayon (dont la vitre forme une bulle est typique des Renault alors), va phagocyter ses ventes. Dotée d’une face avant spécifique, ornée de quatre projecteurs rectangulaires, à l’américaine, et d’un nouveau tableau de bord, la R11 connaît rapidement un certain succès. Techniquement, elle est identique à la R9 (jambes McPherson avant, bras tirés alliés à des barres de torsion à l’arrière) mais a l’honneur d’inaugurer un moteur qui fera long feu : le F à essence, en 1,7 l, dès 1984.

La R11 TXE bénéficie des fameux sièges Pétale chers à Renault. Ils basculent en arrière sur leur glissière "Monotrace" pour plus de relaxation.
La R11 TXE bénéficie des fameux sièges Pétale chers à Renault. Ils basculent en arrière sur leur glissière "Monotrace" pour plus de relaxation.

Ce bloc à arbre à cames en tête développe alors 82 ch, une cavalerie modérée car on a privilégié la souplesse. Mais, comme la R11 est très légère (900 kg en TXE), elle demeure vive, alors que son Cx de 0.35 autorise une vitesse maxi des plus convenables : 170 km/h.

Cette mécanique est proposée sur les versions GTX et TXE, cette dernière jouissant d’un équipement riche : sellerie velours, vitres avant électriques, condamnation centralisée des portières à télécommande, ordinateur de bord, projecteurs à longue-portée et antibrouillards, jantes en alliage. Il existe aussi une TXE Electronic qui ajoute la chaîne hifi, les rétros électriques et le tableau de bord à affichage digital complété d'une synthèse vocale. Inédit dans catégorie !

La TXE 5 portes coûte 70 400 F, soit 22 000 € actuels selon l’Insee, l’Electronic réclamant 6 000 F supplémentaires. Si la calandre et le tableau de bord sont légèrement modifiés en 1985, un gros restylage intervient fin 1986. Toute la face avant se voit redessinée, alors que le moteur grimpe à 90 ch et la vitesse maxi à 179 km/h. Fin 1988, la Renault 11 tire sa révérence, remplacée par la R19.

En 1985, la VW Golf II GL reçoit le moteur 1,8 l de 90 ch qui profite à ses performances.
En 1985, la VW Golf II GL reçoit le moteur 1,8 l de 90 ch qui profite à ses performances.

Lors de son apparition fin 1983, la Volkswagen Golf de 2e génération innove… à l’envers. En effet, pour la première fois dans la catégorie, une nouveauté calque son look sur celui de sa devancière. Cela déconcerte les observateurs, mais qu’on ne s’y trompe pas : la Golf II profite d’une toute nouvelle plateforme, même si les principes de suspension restent les mêmes (jambes McPherson avant, essieu de torsion arrière). Par ailleurs, la Golf II grandit sensiblement face à la Golf I, et progresse fortement côté aérodynamique : le Cx chute de 0.42 à 0.34, valeur de référence dans la catégorie.

Sous le capot, la palette de moteurs est très large. La Golf GTI récupère le 1,8 l 112 ch du modèle sortant, mais une variante à carburateur de ce 1 781 cm3 apparaît. Sa puissance ressort 90 ch, et comme le poids ne dépasse pas 930 kg en 5 portes, la voiture dispense de jolies performances : 178 km/h au maxi. Ce moteur codé GU n’est initialement disponible que sur la luxueuse version Carat. Richement dotée, celle-ci comprend notamment les 4 vitres et rétros électriques, la direction assistée, la fermeture centralisée, l’ordinateur de bord et la sellerie en velours.

La VW Golf II GL bénéficie d'une sellerie en velours plus chic que celle des autres versions, ainsi que d'un volant à quatre branches. Ici, en 1985.
La VW Golf II GL bénéficie d'une sellerie en velours plus chic que celle des autres versions, ainsi que d'un volant à quatre branches. Ici, en 1985.

À 87 650 F (27 400 € actuels selon l’Insee), la Carat est très chère. Aussi, elle se vendra très mal en France. Heureusement, fin 1985, le bloc 1,8 l 90 ch se retrouve dans des variantes moins chères, dont la GL, qui auparavant se contentait d’un 1,6 l de 75 ch. Pour abaisser son prix (75 450 F en 5 portes, soit 22 300 € actuels selon l’Insee), elle perd notamment la direction assistée et l’ordinateur de bord de la Carat.

Moins chère encore, la S se passe des commandes électriques, du velours et du tableau de bord rembourré. Conséquence, la Golf 90 ch voit ses ventes progresser. A l’été 1987, elle est légèrement remaniée : calandre à 4 barrettes, suppression des déflecteurs de portières avant, nouveau volant… La GL subsiste, accompagnée de nombreuses séries limitées (Memphis, Boston) jusqu’à la mise à jour de l’été 1990, où des boucliers remplacent les pare-chocs. En 1991, la GL est remplacée par la GLX, à direction assistée, puis en 1992, la Golf II cède la place à la III.

 

Fiabilité/entretien : des moteurs increvables

Le moteur F2N de la R11 TXE est très solide, mais le carburateur se révèle souvent capricieux.
Le moteur F2N de la R11 TXE est très solide, mais le carburateur se révèle souvent capricieux.

Bonne surprise, le 1 721 cm3 F2N de la R11 a toujours été rès robuste. D’un entretien simple (courroie de distribution à changer régulièrement), il encaisse aisément 200 000 km. En revanche, les carburateurs posent souvent problème, que ce soit le Weber initial ou le Solex qui l’a remplacé à partir du millésime 1986. Pourquoi ? Parce que comme l’admission est du même côté que l’échappement, ils chauffent trop et leur semelle se déforme. La boîte est solide, à condition de bien surveiller les fuites aux soufflets de cardans.

Cela dit, les périphériques électriques ne durent pas très longtemps. Bonne surprise, la protection anticorrosion se révèle convenable. Surveillez quand même les bas de caisse, les planchers ou encore les passages de roue arrière. Dans l’habitacle, la planche de bord vieillit correctement, mais les sièges s’affaissent et les petits pépins électriques sont fréquents.

Le moteur GU de la Golf II 1,8 l est du genre incassable, mais la capsule du starter automatique pose souvent problème.
Le moteur GU de la Golf II 1,8 l est du genre incassable, mais la capsule du starter automatique pose souvent problème.

Sous le capot de la Golf, le moteur 1,8 l se révèle d’une endurance proverbiale, surtout que ses poussoirs de soupapes hydrauliques ne nécessitent aucun réglage. Il faut simplement vidanger l’huile régulièrement et changer la courroie de distribution à temps. Un défaut tout de même : le starter automatique qui se dérègle fréquemment, avec une forte hausse de la consommation à la clé. Le reste est très solide, hormis les roulements de roue.

Fort bien protégée contre la rouille, la caisse rouille peu (mais rouille quand même : tour de pare-brise et jupe arrière notamment), alors que l’habitacle apparaît très résistant. Cela dit, les boutons de vitre électrique sont souvent inopérants, le circuit pneumatique du verrouillage centralisé se perce. Rien de méchant : la Golf II est très endurante.

Avantage : VW. Si la R11 est solide mécaniquement, la Golf l’est au moins autant et sa qualité de fabrication générale inspire le respect.

 

Vie à bord : originalité française, sérieux allemand

Le tableau de la Renault 11 TXE, ici en 1984, se révèle très complet et pratique, mais sa réalisation manque de rigueur.
Le tableau de la Renault 11 TXE, ici en 1984, se révèle très complet et pratique, mais sa réalisation manque de rigueur.

Dans la R11, le tableau de bord à casquette, très typé eighties, se révèle sympathique et garni de rangements pratiques. Dans la TXE, l’équipement étonne par sa richesse (il y a même des spots de lecture à l'arrière), et les sièges proposent un confort très appréciable, d'autant qu'ils basculent. De surcroît, l’ambiance se révèle plutôt chaleureuse, malgré une finition assez légère.

Plus ennuyeux, l’habitabilité reste mesurée, surtout pour les jambes des passagers arrière (même s'ils peuvent positionner leurs pieds de part et d'autre des sièges avant, ce qui n'est guère aisé), alors que la largeur est tout juste suffisante. Heureusement, à 338 l, le coffre présente une bonne contenance.

Le tableau de la VW Golf II GL, ici en 1989, est moins complet que celui de la R11 mais bien mieux réalisé.
Le tableau de la VW Golf II GL, ici en 1989, est moins complet que celui de la R11 mais bien mieux réalisé.

Dans la Golf, l’ambiance est austère et le dessin du tableau de bord très banal. Puis, on s’aperçoit qu’il est solidement fabriqué et intelligemment agencé. Par exemple, sa partie basse comprend un large rangement, fort pratique. Les sièges s’avèrent plus fermes que ceux de la R11 et, comme dans cette dernière, le volant ne se règle pas.

En revanche, la VW s’équipe de vitres arrière électriques. Surtout, la Golf enterre sa rivale sur un point crucial : l’habitabilité. Elle accueille les passagers avec bien plus d’espace, en largeur (+ 10 cm environ) comme en longueur aux genoux à l’arrière. Pour sa part, le coffre est sensiblement équivalent, à 345 l.

Avantage : Egalité. La R11 se distingue par son ambiance douillette et sa belle dotation, la Golf réplique par sa finition et surtout son habitabilité très supérieure.

 

Sur la route : des mamies dynamiques

Comportement très sûr pour la R11 TXE, malgré une prise de roulis importante. Le moteur se révèle souple et performant. Les projecteurs sont excellents.
Comportement très sûr pour la R11 TXE, malgré une prise de roulis importante. Le moteur se révèle souple et performant. Les projecteurs sont excellents.

Au volant de la R11, on se trouve correctement positionné et confortablement installé. A froid, le moteur se fait prier et il n’aime pas les bas régimes, ensuite tout s’arrange. Il se révèle d’une très grande souplesse et manifeste un punch appréciable à mi-régime. En revanche, il n’aime pas la zone rouge.

Heureusement, la boîte, un régal à manier, le seconde idéalement. Pas trop lourde, la direction se révèle d’une précision convenable, tout comme le train avant, même si elle manque de rappel. Bien équilibrée, la R11 tient fort bien la route, malgré une prise de roulis importante. D’un autre côté, elle filtre très adroitement les inégalités, et comme elle est silencieuse, elle dispense un confort des plus appréciables. Une ambiance idéale pour écouter "Johnny and Mary" de Robert Palmer.

La Golf II GL apparaît plus dynamique et précise que la R11 TXE, tout en offrant de meilleures performances. Ici, une auto de 1990 dotée des gros boucliers. Sans les longues-portées optionnels, l'éclairage s'avère déficient...
La Golf II GL apparaît plus dynamique et précise que la R11 TXE, tout en offrant de meilleures performances. Ici, une auto de 1990 dotée des gros boucliers. Sans les longues-portées optionnels, l'éclairage s'avère déficient...

Dans la Golf, grâce au siège réglable en hauteur, la position de conduite semble meilleure que dans la R11. Le siège, plus ferme, présente un très bon maintien, et toutes les commandes sont claires. Plus progressif à froid que celui de la française, le moteur se révèle encore plus souple, tout aussi vigoureux à mi-régime et nettement plus à l’aise en haut du compte-tours, même si là, il a épuisé ses réserves de puissance. Un excellent bloc.

Malgré une 1ère rétive à engager, la boîte se révèle plaisante à manier, mais moins que celle de la Renault. De plus, sa 5e très longue prénalise les reprises. En manœuvres, la direction de la Golf apparaît nettement plus ferme. Ensuite, tout rentre dans l’ordre, et elle se signale par une précision supérieure. Moins sujette au roulis, la VW se prête mieux que la Renault à une conduite dynamique, même si son amortissement insuffisant engendre des mouvements de pompage sur les aspérités. Elle n’en préserve pas moins un confort certain, d’autant que l’insonorisation est réussie. Et là, on écoute "Une autre histoire" de Gérard Blanc.

Avantage : VW. Moins douce à conduire que la R11, la Golf se rattrape par son comportement plus précis et surtout son meilleur moteur.

 

Budget : économiques à l'achat et à l'usage

A l'arrière, la R11 arbore la fameuse bulle chère aux Renault à hayon des années 80. Ici, une série limitée Electronic, plus simple que la TXE Electronic, en 1985.
A l'arrière, la R11 arbore la fameuse bulle chère aux Renault à hayon des années 80. Ici, une série limitée Electronic, plus simple que la TXE Electronic, en 1985.

En bon état, la R11 TXE se déniche dès 2 500 €, alors qu’un exemplaire en excellente condition réclamera 3 500 €. Une auto réellement impeccable et faiblement kilométrée (nous en avons vu une s’en tenant à 51 000 km) ne dépassera pas 6 000 €. Côté consommation, en moyenne, la R11 1,7 l n’est pas exigeante, à 7,5 l/100 km.

Les feux arrière surélevés de la VW Golf II sont la seule originalité de sa carrosserie, avec peut-être les déflecteurs de porte avant affleurants. Ici en 1985.
Les feux arrière surélevés de la VW Golf II sont la seule originalité de sa carrosserie, avec peut-être les déflecteurs de porte avant affleurants. Ici en 1985.

Le problème avec la Golf sera d’en trouver une d’origine, ses propriétaires ayant une tendance pavlovienne à la rabaisser et à l’équiper de grandes jantes. Un bel exemplaire non transformé se dégotte à des prix d'environ 500 € supérieurs à ceux de la R11, sauf en cas de faible kilométrage, où l'écart se creusera. La VW se révèle plus frugale, se contentant de 7,0 l/100 km en moyenne.

Egalité : Un poil plus chère que la R11, la Golf est un peu moins exigeante en carburant.

 

Verdict : la Golf un ton au-dessus

En 1987, la VW Golf II modifie sa calandre (4 barrettes désormais), perd ses déflecteurs de porte avant et modifie l'implantation de ses rétroviseurs.
En 1987, la VW Golf II modifie sa calandre (4 barrettes désormais), perd ses déflecteurs de porte avant et modifie l'implantation de ses rétroviseurs.

Pas de chance pour la Renault, elle se casse les dents sur la VW. A sa décharge, cette génération de Golf est peut-être l’une des meilleures qui soient, toutes proportions gardées. Elle ne laissait déjà pas à l’époque beaucoup de chances à ses rivales ! Là, elle surpasse la R11 par sa qualité de fabrication, sa fiabilité, son habitabilité, son moteur, ses performances et son comportement routier. Comme elle consomme moins et ne coûte qu’à peine plus cher, sa victoire est nette.

Fin 1986, les R9 et R11 adoptent la même face avant, banalisée.
Fin 1986, les R9 et R11 adoptent la même face avant, banalisée.

N’en rejetez pas pour autant la française. Celle-ci est mieux équipée que la Golf, plus douce à conduire et confortable de suspension, sans se trouver jamais bien loin en comportement routier ou en performances.

Thème Avantage
Fiabilité/entretien Volkswagen
Vie à bord Egalité
Sur la route Volkswagen
Budget Egalité
Verdict Volkswagen

 

Pour trouver des annonces, rendez-vous sur le site de La Centrale : Renault 11 et VW Golf II.

En savoir plus sur : Renault R11

Renault R11

SPONSORISE

Actualité Renault

Toute l'actualité

Commentaires ()

Déposer un commentaire

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/