Renault : l'État cède les actions Macron
C’est un dossier qui se ferme et qui avait suscité de vive tension entre le patron du groupe Renault-Nissan et le ministre de l’Économie d’alors qui n’était autre qu’Emmanuel Macron. En cause, à cette époque, une lutte d’influence au sein du conseil d’administration pour la mise en application de mesures concernant l’actionnariat. Nous étions en 2015 et, depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et l’homme politique est devenu président de la République. Le marché étant qui plus est favorable, c’était le moment ou jamais de solder l’affaire.
Une affaire qui avait poussé l’État à pousser sa participation dans le capital de Renault de 15,01 % à 19,74 %, afin d'imposer en assemblée générale l'application de la "loi Florange" qui récompense les actionnaires de long terme par des droits de vote double. Ces 4,73 % supplémentaires ont été vendus si bien que la puissance publique a retrouvé son niveau de départ, en empochant au passage une plus-value de 55 millions d'euros.
"Cette opération est donc un succès stratégique, obtenu dans des conditions patrimoniales favorables puisque l'État enregistre une plus-value de plus de 55 millions d'euros sur cette opération", a estimé le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, dans un communiqué.
Cette vente s’inscrit dans un programme plus vaste de cessions d'actifs pour 10 milliards d'euros, annoncé en juillet par le ministre des Finances, Bruno Le Maire, afin d'abonder un fonds destiné à financer l'innovation, promis par M. Macron pendant la campagne.
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