Renault mise sur la vision artificielle
Pour rendre les voitures autonomes, il faut des technologies d'aide à la conduite de plus en plus intelligentes. Afin de progresser dans ce domaine, le Losange vient de s'associer à Chronocam, qui a mis au point des capteurs de vision inspirés de l’œil humain.
Équipements de sécurité actifs, conduite semi-autonome : envahies de capteurs, radars ou caméras, les voitures sont devenues de véritables ordinateurs sur roues. Mais les constructeurs ne sont pas des spécialistes des nouvelles technologies. Pour être à la pointe, ils multiplient donc les partenariats et acquisitions. Carlos Ghosn, PDG du Groupe Renault, vient ainsi d'annoncer un accord de développement stratégique avec Chronocam.
Cette start-up parisienne a mis au point des capteurs de vision inspirés de l'œil humain pour, selon les mots de Renault, « apporter une vraie rupture dans les solutions de vision artificielle appliquées à l'automobile ». La technologie de Chronocam permettra à Renault d'améliorer le fonctionnement de ses aides à la conduite et d'accélérer le développement de son système de conduite autonome.
Faire baisser les prix
Parmi les bénéfices d'un point de vue technique : une détection plus rapide des personnes et des obstacles, une amélioration des performances des caméras (avec une meilleure adaptation aux conditions de circulation) et surtout une baisse du coût des aides à la conduite pour les rendre plus accessibles.
Gaspar Gascon, directeur de l'ingénierie du Groupe Renault, rappelle que l'ambition du Losange est « de devenir l'une des premières marques à proposer une technologie de conduite sans les mains et yeux fermés sur les véhicules de série à un tarif abordable ». Aucune date n'a été annoncée pour la concrétisation en série de ce partenariat. Les effets pourraient être visibles sur la prochaine Clio, prévue pour fin 2018.
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