Renault va vendre ses voitures en ligne en Chine avec Alibaba

Renault n'a pas le choix si le groupe veut atteindre son objectif de dépasser les 400 000 ventes annuelles en Chine d'ici 2022 : il faudra être présent sur tous les canaux de vente. Et cela inclut la vente en ligne, une méthode encore toute nouvelle en Europe Occidentale qui peine pour le moment à percer, mais qui est bien présente en Chine où l'acheteur moyen est bien plus jeune que sur le Vieux Continent.

Renault a justement annoncé un resserrement des liens avec le géant chinois de la distribution, Alibaba, qui affiche déjà une petite présence chez Renault avec un logo sur la nouvelle monoplace en F1. Dans un premier temps, Renault proposera une édition limitée du Koleos sur la plateforme TMall, qui appartient à Alibaba. Et comme un partenariat ne va pas que dans un sens, Alibaba aura droit à une présence à bord des Koleos et Kadjar cette année grâce à la connectivité et à une application d'e-commerce.

La vente en concession restera évidemment le canal principal de vente, mais dans un pays où un quart des 18-25 ans achète son véhicule par Internet, le choix de la présence sur l'une des plus grosses plateformes de distribution en ligne n'est pas idiot.

Renault compte développer neuf nouveaux modèles spécifiquement pour la Chine, dont trois d'entre eux 100 % électriques. Il faudra bien cela au losange pour faire grimper les ventes qui ont été plutôt anecdotiques l'an dernier en Chine en comparaison des meilleurs Européens : 72 000 unités. Mais rappelons toutefois que Renault n'est présent en Chine que depuis 2015, le Français étant un des derniers arrivants d'Europe dans l'Empire du Milieu.