Réparations : la pièce d'occasion séduit de plus en plus
Depuis le 1er janvier 2017, les professionnels de l'après-vente automobile doivent proposer à leurs clients la possibilité d'opter pour des pièces d'occasion plutôt que des pièces neuves. L'avantage est pécuniaire, mais aussi écologique. Mais qu'en est-il côté client ? Une étude du spécialiste de la petite annonce Vivastreet montre que les mentalités évoluent.
Depuis le 1er janvier 2017, le monde de l'entretien et de la réparation automobile a quelque peu changé avec une nouveauté pour les professionnels, qui doivent désormais proposer à leurs clients le choix entre pièce d'occasion ou pièce neuve. L'avantage financier offert par une pièce d'occasion, qui est évidemment certifiée, et l'aspect écologique de la chose n'avaient cependant guère convaincu les propriétaires de véhicules, qui étaient à 56 % contre la pièce de réemploi en 2016.
En deux ans, les mentalités ont cependant largement évolué. Le spécialiste de la petite annonce Vivastreet nous apprend que ce chiffre est tombé à 44 % en 2018, preuve que la pièce d'occasion fait désormais son (petit) chemin en France.
Les gains ne sont pas négligeables : selon les pièces, l'avantage financier en faveur du modèle d'occasion est de 30 à 80 % sur la version neuve. Evidemment, les pièces d'occasion sont particulièrement intéressantes lorsqu'il s'agit d'organes moins "sensibles", comme la carrosserie ou les optiques. On imagine cependant qu'il sera un peu plus long de convaincre le public d'opter pour des pièces de réemploi en ce qui concerne les organes vitaux : moteur, boîte, trains roulants.
Rappelons que la vente de pièces d'occasion est strictement encadrée par la loi (article L211-1), avec une provenance qui doit être connue.
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