Fiat 500 L restylée : les premières images de l'essai en live + impressions de conduite

Après 5 ans d’une carrière très honorable (82 497 exemplaires en Europe en 2016) où la Fiat 500L s’est positionnée comme leader des petits monospaces devant le Ford B-Max ou encore le C3 Picasso, l’heure du restylage est arrivée. L'italienne reçoit une nouvelle calandre, des chromes autour de la plaque d'immatriculation ou encore une signature lumineuse qui ressemble à la forme des "0" dans le logo 500. À l'arrière, la grande protection en plastique brut est abandonnée, tout comme les projecteurs additionnels qu'elle englobait. Ceux-ci se font plus discrets en bas du pare-chocs.

 Vidéo tournée en direct de Turin le 29 mai 2017. Replay disponible ci-dessus.

La gamme 500L conserve trois carrosseries distinctes mais change les appellations. Le modèle standard est désormais nommé Urban, la version baroudeuse devient Cross et la déclinaison 7 places est rebaptisée Wagon.

À bord, il y a du nouveau face au conducteur. Le volant est inédit et l'instrumentation a été redessinée. Un écran couleur prend place entre deux grands cadrans à aiguille. Au niveau de la planche de bord, l'élément de couleur englobe mieux les éléments. Le système multimédia est mis à jour, avec un dispositif UConnect à écran tactile de 7 pouces qui est compatible avec Android Auto et Apple Car.

Sous le capot : RAS. La 500 L est toujours disponible avec quatre moteurs essences (1.4 95 ch, 0.9 TwinAir de 85 ou 105 ch et 1.4 T-Jet 120 ch GPL ) et deux blocs diesels Multijet (1.3 95 ch et 1.6 120 ch).

 Impressions de conduite

Fiat n’a opéré strictement aucun changement en ce qui concerne le châssis et les motorisations. L’offre tourne autour de quatre moteurs essences (1.4 95 ch, 0.9 TwinAir de 85 ou 105 ch et 1.4 T-Jet 120 ch GPL ) et deux blocs diesels Multijet (1.3 95 ch et 1.6 120 ch). Notre court essai au volant d’une 500 L Cross, la version baroudeuse, nous a permis d’apprécier un confort de bon niveau souligné par un amortissement souple. L’italienne est davantage à l’aise sur les grands axes que sur petites routes mais n’a pas à rougir face à la concurrence. Sa garde au sol surélevée (+25 mm), son système de motricité Traction+ sur les roues avant, et ses pneus 4 saisons, censés offrir davantage de polyvalence ont en revanche un intérêt très limité pour les situations difficiles. Enfin côté moteur, le Multijet 95 s'avère un peu juste pour le transport de troupe. L’on vous conseillera de vous diriger vers les blocs les plus puissants pour bénéficier d'un agrément digne de ce nom.