Premières images de l'essai du BMW X5 restylé + impressions de conduite
Alexandre Bataille , mis à jour
Après plus de quatre ans de bons et loyaux services, le BMW X5 s’offre une mise à jour esthétique, technique mais surtout technologique.
Le BMW X5 arrive au milieu de sa carrière. Le SUV familial suit ainsi le cycle de vie de son principal concurrent, le Mercedes GLE. Contrairement à ce que l’on pouvait s’attendre le X5 restylé ne reçoit pas l’immense calandre BMW. Mais cette dernière est désormais lumineuse sur les versions à six cylindres, un élément de style que l’on retrouvera sur de nombreux modèles de la gamme. La partie avant adopte des optiques aux contours plus fins et à la signature lumineuse revue. Le bouclier est aussi un peu plus longiligne avec une entrée d’air en aluminium de série. Concernant la partie arrière, on note seulement une évolution du graphisme des feux, davantage en forme de X.
A bord, en revanche le X5 prend un petit coup de jeune avec l’arrivée du « curve display », une grande dalle incurvée qui regroupe un combiné d’instrumentation de 12,3 pouces et un écran tactile de 14,9 pouces. Ce dernier est équipé du dernier système d’exploitation iDrive OS 8.0. conçu par BMW. Plusieurs détails ont aussi été revus comme les buses d’aération, le levier de la boîte automatique ou encore le volant.
Enfin, le X5 voit ses motorisations s’électrifier. Désormais, tous les groupes motopropulseurs sont dotés de l’hybridation légère 48V. La version hybride rechargeable xDrive50e bondit en puissance pour atteindre 490 ch, soit près de 100 ch supplémentaires ! Le bloc thermique grimpe de 27 ch tandis que l’électrique augmente de 84 ch (197 ch). Ce X5 abat le 0 à 100 km/h en seulement 4,8 secondes. La batterie évolue également en voyant sa capacité passer de 20,9 à 25,7 kWh. En tout électrique, cette version peut parcourir entre 94 et 110 km selon le cycle.
Les tarifs débutent à 88 500 €. Même si les évolutions sont notables, il faut tout de même souligner la hausse des tarifs, variant de 6 750 à 10 900 € suivant les versions.
Premières impressions de conduite
Dans la réalité, les chiffres impressionnants de la fiche technique se confirment. Batterie pleine, les accélérations sont effarantes pour un véhicule de ce gabarit. La voiture est parfois proche de se cabrer au son plaisant du six cylindres (malheureusement entâché par le bruit artificiel symbolisant l'électrique retransmis dans les haut-parleurs). Une fois la pile à plat, la puissance avoisine davantage les 300 ch ce qui reste bien suffisant pour nos routes. La consommation en carburant passe alors de 3,9 l/100 km à environ 10 l/100km, à allure de bon père de famille. L'autonomie en tout électrique progresse avec un score de 83 km réalisé durant notre essai.
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