Seat Arona (2017) : les premières images de l'essai en live + impressions de conduite
Alexandre Bataille , mis à jour
Seat investit à son tour le marché des SUV urbains ave l’Arona. Cette Ibiza des champs offre plus de coffre, davantage d’espace et un look qui colle à la forte demande actuelle. L'ibère aux gènes allemands a-t-elle de quoi se faire une place ? Début de réponse ci-dessus dans notre vidéo de présentation tournée en direct de Barcelone.
Le constructeur espagnol est sous les feux de la rampe. Ateca, Leon, Ibiza, les nouveautés se succèdent au gré du calendrier. Aujourd'hui Seat s’attaque au marché du moment, celui des petits SUV urbains avec l’Arona. Long de 4,14 m, il boxe exactement dans la même catégorie que le trio français : Captur (4,12 m), 2008 (4,15 m) et Citroën C3 Aircross (4,15 m). Il repose sur la plate-forme ultra-moderne du groupe Volkswagen MQB A0 qui autorise davantage d’espace à l’arrière et un volume de coffre dans le haut du segment (400 litres). Très typé SUV avec ses appendices de carrosserie et sa garde au sol surélevée, l’Arona joue à fond la carte de la personnalisation. 68 combinaisons sont possibles.
Vidéo tournée en live à Barcelone le 18 octobre 2017.
Sous le capot, 5 motorisations différentes. En essence, c'est le 1.0 TSI de 95 qui ouvre le bal, à partir de 16 500 € en France, accouplé à une boîte de vitesses à 5 rapports. Juste au-dessus, on trouve le même bloc en configuration 115 ch (boîte manuelle 6 rapports ou DSG7) ou, pour la version haut de gamme FR, le tout nouveau 1.5 TSI 150 doté de la technologie de désactivation des cylindres (boîte manuelle à 6 rapports exclusivement). En diesel, Seat a retenu le bloc 1.6 TDI développant au choix 95 ch (boîte manuelle 5 rapports ou DSG 7) ou 15 ch (boîte manuelle 6 rapports).
Impressions de conduite
Dans un premier temps, seules les mécaniques essence seront disponibles sous le capot de l’Arona, dont le brillant 3 cylindres issu du groupe Volkswagen. Le 1.0 TSi que nous avons testé dans sa définition 115 ch est un modèle de tonicité et d’élasticité. Avec lui sous le capot le SUV Catalan se porte garant de votre totale indépendance, fournissant de larges accélérations et de (très) confortables reprises. Un poil bruyant en charge et vorace à la pompe, comme tout bon 3 cylindres qui se respecte (7,6 l/100 km, moyenne relevée durant notre test), il présente l’avantage d’être compatible avec la boîte auto DSG qui s’avère être un plus en matière d’agrément.
Côté châssis, Seat réalise un remarquable compromis entre confort et maintien de caisse, l’Arona absorbe et filtre parfaitement pour délivrer à ses occupants un très bon niveau de confort. En revanche côté dynamisme, l’ibère marque le pas. La direction manque de consistance et le train avant de tranchant dans ses trajectoires. On aurait aimé une proue plus réactive aux sollicitations. Toutefois, Seat propose une version FR (non testée) qui dispose d'un châssis surbaissé et d'un amortissement piloté. Une option rare chez la concurrence généraliste.
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