Smart Fortwo EQ: premier contact en live + impressions de conduite
Alexandre Bataille , mis à jour
Chez Smart le thermique c’est fini. La marque ne vendra désormais que des voitures électriques. A défaut de s’offrir une nouvelle mécanique, la reine des villes change de visage et de nom. En attendant la publication de notre essai complet, voici les images de notre premier contact tourné en direct de Valence, en Espagne.
Le visage change, le nom aussi mais la recette reste la même pour la gamme électrique de Smart. La marque membre du groupe Daimler bascule au sein de la division EQ, le label 100% électrique, qui compte déjà l’EQC et l’EQV.
Les évolutions sont principalement esthétiques. Il n'y a plus de calandre et le logo est remplacé par le monogramme Smart, posé en bout de capot, comme sur la première génération. Le bouclier reçoit une grande bouche qui intègre l'immatriculation. Les ouïes verticales donnent une touche de caractère.
Images tournées en direct de Valence en Espagne et disponible désormais en replay.
La fiche technique ne change pas. Les Fortwo et Forfour partagent un moteur de 60 kW, soit 82 ch, qui délivre un couple maximal de 160 Nm. Il n'y a pas de changement non plus pour la batterie, avec 17,5 kWh. Selon les modèles, l'autonomie tourne aux alentours des 150 km selon l'ancien cycle de mesure NEDC. Dans la réalité, il faut donc tabler sur une bonne centaine de kilomètres. À bord, un seul changement est visible : une nouvelle console centrale au niveau du levier de vitesses, avec un rangement plus grand.
Premières impressions de conduite
La marque s’est plus attardée sur l’esthétique que la mécanique. La fiche technique est la même qu’avant. La Fortwo est une propulsion. Son moteur de 82 ch est placé à l’arrière et son pack de batteries (17,6 kWh), le même que celui de la Zoe, placé sous le plancher à l’avant. Ce qui est un avantage, sa longueur très contenue est ici un problème. Car les batteries sont petites et l'autonomie aussi. Seulement 130 km (cycle d’homologation WLTP). Aujourd’hui sur le marché de l’électrique c’est peu.
Nous n’avons pas eu l’occasion d’épuiser la totalité de la batterie mais la consommation moyenne s’est avérée importante sur un trajet majoritairement urbain (18, 9 KWh/100km) mais composé tout de même de quelques portions d’autoroute. D’ailleurs sur les grands axes l’autonomie fond comme neige au soleil. Cette version électrique cantonne l’utilisation exclusivement à la ville quand sa version thermique offrait un rayon d’action plus grand.
Conçue pour les grandes agglomérations la microcitadine de 2,7 m se manœuvre et se gare toujours aussi facilement avec un rayon de braquage ultra court qui lui permet de réaliser un demi-tour.
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