Road trip Caradisiac en Seat - Cupra - Jour 2 : de Barcelone à Valence en passant par le musée Seat
Relais plutôt calme puisque nous n’avons que 350 km à parcourir entre Barcelone et Valence. Mais avant de prendre la route, passage par le musée Seat. La suite de la journée sera consacrée à la recherche de paysages de cartes postales et de petites routes qui mettront les comportements de nos montures à l’épreuve, et nous ne serons pas déçus !
Le parcours de la deuxième journée : le musée Seat puis 350 km par la côte
Nous imaginons une journée calme en ce matin du jeudi 1er juin et pour cause : seulement 350 km par l'autoroute côtière nous attendent, contre 1 000 km le premier jour, avec un petit crochet par le musée Seat de Barcelone avant de partir. À nous le soleil, la plage et les cocktails cet après-midi !
Sauf que notre éminent collègue et historien de l’automobile Stéphane Schlesinger, qui prend la route vers le temple du constructeur dans son fringant Ateca « Blue Energy », le sait : le lieu regorge de modèles fascinants et son gardien, Isidre Lopez, est intarissable sur l'histoire de la marque. Impossible donc, d’imaginer repartir après une demi-heure de visite : il nous faudra compter plutôt… une demi-journée ! Heureusement, on aime les voitures, et en particulier les raretés !
Le reportage vidéo de la deuxième journée : de Barcelone à Valence
Les huit voitures du road trip
Cupra Born
Cupra Formentor PHEV 245 ch
Cupra Leon ST 310 ch
Seat Arona TSI 95 ch
Seat Ateca TSI 150
Seat Ibiza TSI 150 ch
Seat Leon berline PHEV 204 ch
Seat Tarraco 2.0 TDI 150 ch
Hormis Stéphane qui savait donc à peu près à quoi s'attendre, tout le monde est estomaqué à l’arrivée au musée. Déjà parce que le passé de la "Sociedad Española de Automóviles de Turismo" ne se résume pas simplement à la vente de Fiat rebadgées puisque de nombreux modèles peuvent revendiquer une identité propre. La marque a même créé un modèle fort en gueule, en l'occurrence le coupé 1200 (puis son dérivé 1430 Sport), surnommé Bocanegra en référence à sa grande bouche noire encadrant sa face avant.
À ce sujet d’ailleurs, Isidre nous compte avec force détails le divorce et le procès qui suivit au sujet des dernières progénitures des deux marques latines : la Ritmo et sa déclinaison ibérique, la Ronda.
Et vous aurez droit, très prochainement, à une visite guidée en vidéo en compagnie du conservateur. Ce qui ne nous empêche pas de vous donner un aperçu de ce que l'on trouve dans cet antre sacré qui regroupe plus de 250 véhicules, avec notamment quelques youngtimers emblématiques des années 1980 et 1990…
Premier constat : le rachat de Seat par le groupe Volkswagen en 1986 a donné un sérieux coup de pouce à la firme ibérique en lui permettant de trouver une véritable personnalité. Les Ibiza, Toledo et Leon qui en ont découlé en témoignent, mais aussi et surtout les concept cars des années 2000. Notre petite promenade dans les allées est aussi l'occasion de redécouvrir les toutes premières Cupra motorisées par les moteurs les plus toniques de la Golf (hors R32).
Le clou du spectacle est enfin donné avec l’essai, par notre légendaire Stéphane, du tout premier modèle de la marque : la 1400, une berline charismatique qui n’a pas à rougir face à une Peugeot 403 contemporaine. Un test que vous découvrirez également dans la vidéo consacrée au musée…
Nous ne voyons pas le temps passer : il est déjà 14 h 30 et il nous faut reprendre la route vers Valence, en longeant la côte est. La mer est loin de notre champ de vision, il nous faut donc quitter l’autoroute AP-7 pour l’admirer de près. Ce que nous faisons à mi-chemin pour rejoindre le parc naturel du Delta de l’Ebre, où nous trouvons des rizières et un paysage grandiose.
Passage par le Delta de l'Ebre et ses rizières, à mi-chemin de notre parcours du jour. Magnifique !
Nous en prenons plein les yeux, mais la soif de routes sinueuses se fait sentir. Une petite recherche sur les vues satellites du coin nous envoie sur une route de montagne ultra-sinueuse. Certes, ça fait un détour et la plage devra attendre une nouvelle fois, mais quand on aime…
Tout le monde s’en donne à cœur joie pour mettre à l’épreuve les moteurs, châssis et systèmes de freinage de nos montures. Sans grande surprise, on retrouve des comportements typiques des autos du groupe VW : des moteurs volontaires et des boîtes auto DSG douces mais qui ne leur facilitent pas vraiment la tâche dans les montées avec des gestions très économes en mode confort, ce que constatent notamment Julien avec son Arona 1.0 TSI 115, Michel avec son Ibiza 1.5 TSI de 150 ch, et Alexandre avec sa Leon hybride (malgré 204 ch cumulés). Par ailleurs, tous les châssis n'apparaissent pas enthousiasmants.
De mon côté, la Cupra Leon ST 310 ch m'épate avec son 2.0 turbo essence rageur dans les tours, et surtout une agilité insoupçonnée, le train arrière acceptant, par exemple, de pivoter progressivement pour aider à inscrire les 4,66 m de long dans les épingles. Pierre-Olivier s'éclate aussi avec sa Born. Non seulement il dispose d'une cavalerie répondant instantanément, mais les prises de roulis contenues, la réactivité du châssis et la bonne motricité des roues arrière rendent le comportement de la compacte électrique particulièrement ludique dans les parties très sinueuses.
Ne dévoilons pas tout d'emblée, vous aurez l'avis de nos essayeurs sur chaque modèle très rapidement. Et puis il nous faut sonner la fin de la récré, en direction de notre point de chute : Sagonte, à un jet de pierre de Valence où nous comptons bien déambuler le lendemain… Nous n'aurons pas eu le temps de lézarder au soleil, mais le chef nous avait prévenus que ce voyage ne serait pas de tout repos !
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