Salon de Francfort 2017 : Mégane RS, VW Polo, Citroën C3 Aircross, les nouveautés incontournables en vidéo

L'absence au salon de Francfort de nombreux constructeurs, dont Peugeot et DS côté français, ou Alfa Romeo, Jeep et Nissan (entre autres) côté étranger, est décevante pour tout passionné d'automobile.

Pour autant, les présents font feu de tout bois et dégainent des nouveautés qui sont parfaitement incontournables. Si vous deviez vous rendre à Francfort cette année, voici les 8 modèles qu'il ne faudrait surtout pas rater.

À tout seigneur tout honneur, nous sommes sur les terres allemandes, commençons donc par les derniers modèles du constructeur Volkswagen.

Il en présente une palanquée, mais 2 sont incontournables. La nouvelle Polo, et le T-Roc. La première a dépassé les 40 ans de carrière et les 14 millions d'exemplaires vendus. Pourtant, elle est plus que jamais vaillante. Basée sur une nouvelle plateforme MQB A0, qui servira à tous les petits modèles de la marque, elle en a profité pour prendre 2 tailles en plus et atteint désormais les 4,05 m. C'est la plus grande des Polo jamais construites et elle rejoint la Renault Clio dans le cercle des plus grosses citadines polyvalentes. Il y a donc de la place à bord (le point faible de l'ancienne n'est plus) et pour les bagages, avec un coffre de 351 litres.

Si l'esthétique est classique et singe celle de la grande sœur Golf, l'habitacle prend un coup de jeune avec la possibilité de le colorer via des placages assortis à la couleur de la carrosserie.

L'équipement est pléthorique, on retiendra que la Polo peut recevoir sur demande une instrumentation 100 % numérique, l'Active info display, comme sur la Golf ! La palette de motorisation va de 65 à 200 ch pour la GTI en essence et de 80 à 95 ch en diesel. Premier prix fixé à 14 430 €.

Aux côtés de la Polo, on trouve le T-Roc. Présenté comme un SUV compact, il nous semble un peu petit pour répondre à cette définition, et nous le rangerons dans les urbains. Avec 4,23 m, il se rapproche en effet plus d'un Peugeot 2008 de 4,15 m que d'un 3008 de 4,45 m. Il reste cependant spacieux et doté d'un grand coffre de 425 litres. Bien équipé, lui aussi pourra recevoir l'Active info display. Les motorisations seront dans le haut du panier en termes de puissance, avec de 115 à 190 ch, aussi bien en essence qu'en diesel. Le premier prix est annoncé à 21 990 €.

Les constructeurs français présents font aussi montre de dynamisme. Chez Renault, on retrouve la très très attendue Renault Mégane en version RS. La carrosserie coupé disparaît au profit d'une plus classique 5 portes, rationalisation oblige. Le look est affirmé, sans être exubérant, on la reconnaîtra cependant au premier coup d'œil, grâce aux feux diurnes en forme de drapeau à damier. Le moteur n'est plus un 2.0 turbo mais le 1.8 repris de l'Alpine A110. Il développe 280 ch avec le châssis sport, et 300 ch si l'on opte pour le châssis Cup. Le 0 à 100 est annoncé en moins de 6 secondes. Et le prix de base autour de 37 000 €.

Chez Citroën, c'est le C3 Aircross qui tient la vedette. Remplaçant du minispace C3 Picasso, c'est désormais un beaucoup plus à la mode SUV urbain. Ses 4,15 m de long cachent un espace généreux, une banquette coulissante et un volume de coffre variable de 410 à 520 litres. Ses points forts sont une bouille jeune et fraîche, des possibilités de personnalisation poussées, à l'intérieur comme à l'extérieur, et un équipement fort riche (possibilité d'avoir un affichage tête haute par exemple). Les moteurs sont au nombre de 3 en essence (1.2 Puretech 82, 110 et 130 ch) et 2 en diesel (1.6 BlueHDI 100 et 120).

Un autre incontournable trône sur le stand Dacia, qui renouvelle son best-seller Duster. Cette deuxième génération est proche esthétiquement de la précédente (on ne change pas une équipe qui gagne), mais les évolutions le rendent plus mature, plus solide, moins bas de gamme. C'est flagrant à l'intérieur, où tout change, pour le coup. La planche de bord en S est bien plus valorisante que précédemment, et n'a plus rien de low cost malgré ses plastiques encore durs. L'équipement non plus, avec l'apparition d'airbags rideaux ou d'un accès et démarrage sans clé par exemple. Tout cela sans que le prix ne bouge, du moins celui de l'entrée de gamme, qui sera toujours à 12 000 €. Mais les versions du dessus devraient coûter malgré tout un peu plus cher...

Passons du côté des marques du groupe VW. Seat présente lui aussi un nouveau SUV urbain (décidément), l'Arona. Il mesure 4,14 m et se positionne donc en plein dans la moyenne de la catégorie. Son volume de coffre de 400 litres l'est aussi, tout comme l'habitabilité. Ses points forts seront de nombreuses possibilités de personnalisation (68 combinaisons possibles entre le toit et la carrosserie) et un équipement fourni, comme pour le T-Roc de Volkswagen. Régulateur de vitesse adaptatif, entrée et démarrage sans clé, recharge de smartphone par induction, détecteur de fatigue, mirror link, sont de la partie. Mais pas l'instrumentation numérique. Les moteurs vont de 95 à 150 en essence, et 95 à 115 ch en diesel. L'Arona est commercialisé en novembre de cette année.

De son côté, Skoda présente le remplaçant du Yéti. Un peu plus grand que ce dernier, le Karoq est un vrai SUV compact, avec ses 4,38 m. Le gabarit d'un Nissan Qashqai. Basé sur la même plateforme que le VW Tiguan ou le Seat Ateca, il en a l'allure générale. Mais les détails stylistiques sont complètement Skoda, avec une face avant très semblable à celle du grand frère Kodiaq, et des feux arrière en forme de C. L'intérieur est classique, sobre, et de bonne facture. Bien équipé également avec la possibilité, et c'est une première chez Skoda, de disposer de l'instrumentation 100 % numérique, comme le Tiguan. Les moteurs iront de 115 à 190 ch, cette dernière puissance en diesel permettra en outre de disposer d'une transmission 4x4. Le premier attendu à 21 990 € sera finalement plus élevé (autour de 26 000 €) en l'absence d'une entrée de gamme dépouillée.

Enfin terminons avec le Grandland X de chez Opel, dernier incontournable de ce salon. La marque à l'éclair présente en effet le Grandland X. Un nouveau fruit (après le Crossland X) des partenariats avec PSA, avant même le rachat de la marque par le groupe français.

De fait le Grandland X est un Peugeot 3008 recarrossé. Tous les dessous (plateforme, moteurs) sont PSA. Mais le style est bien différencié et adopte tous les codes d'Opel. La signature lumineuse en double aile, l'aileron de requin sur le montant arrière, l'air de famille général avec les Crossland X ou Mokka X en font un SUV franchement réussi. À l’intérieur, on est loin de la planche de bord ultra-moderne du 3008. C'est beaucoup plus sage, sobre, inspiré de l'Astra et de la nouvelle Insignia. Mais c'est ergonomique et bien fini. Sous le capot on retrouve dons des blocs PSA, de petite puissance pour commencer, et ne pas faire de l'ombre au 3008. Ce sera donc 1.2 Puretech 130 ch et 1.6 BlueHDI 120, pas mieux. Enfin le niveau d'équipement sera élevé et les prix plus attractifs que pour le Peugeot. La gamme débute à 25 600 €, et à équipement équivalent, il sera en moyenne 1 500 € moins cher que le Peugeot.