Seat pourrait arrêter l'automobile avant 2030
L’avenir de Seat en tant que constructeur automobile s’assombrit encore. Le patron de la marque lui-même évoque la possibilité de faire de la marque un simple pourvoyeur de mobilité urbaine « douce ».
Seat est-il mort en tant que constructeur automobile ? Voilà la première question posée lors de notre récente interview avec Wayne Griffiths en marge de la présentation du nouveau Cupra Tavascan à Berlin. Le patron de Cupra et Seat répondait alors que l’avenir du constructeur espagnol historique était assuré mais évoquait déjà une possible avancée vers les petits engins de mobilité « douce » (scooters, trottinettes et autres quadricycles électriques) plutôt que de rester aux vraies voitures.
Il a visiblement été plus franc avec les journalistes anglais d’Autocar, en avouant que Seat pourrait tout simplement abandonner totalement ses activités automobiles d’ici la fin de la décennie. « Nous continuerons de vendre des voitures Seat thermiques et hybrides jusqu’à la fin de la décennie actuelle. Mais nous sommes en train de décider du rôle de la marque après l’arrêt des autos équipées de moteurs à combustion interne. Seat pourrait ensuite se transformer en une enseigne spécialisée dans les outils de mobilité urbaine, comme le scooter M6 électrique actuel », explique-t-il.
Un Mobilize espagnol ?
Seat deviendrait ainsi pour le groupe Volkswagen ce que Mobilize est à Renault : une division proposant des petits véhicules électriques pour les déplacements courts plutôt que de vraies voitures. Compte tenu de la montée en puissance de Cupra et du plan produit inexistant de Seat pour les années futures, il s’agirait là d’une solution assez logique dans le contexte actuel. Mais c’est une vieille institution de l’automobile européenne qui disparaîtrait à cette occasion.
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