
Est-ce un bon plan de se diriger vers une routière hybride d’occasion ?
La première séance plénière du nouveau Conseil national de la Sécurité routière (CNSR), présidé depuis janvier par le député (PS) Yves Goasdoué, s'est tenue ce vendredi matin, à Paris. Comme sous le mandat précédent, ce CNSR "rénové" espère peser sur les futures décisions en matière de Sécurité routière, et souhaite donc pouvoir continuer à "formuler des recommandations concrètes" pour faire "diminuer l’accidentalité"… Reste maintenant à savoir quelle importance lui sera accordée par le prochain président de la République !
Ce n'est pas forcément gagné. Sous Nicolas Sarkozy, l'instance était carrément restée en sommeil tout au long de son mandat, et c'est seulement fin 2012 qu'elle avait été réactivée. Depuis, le CNSR a alors formulé 21 recommandations. "21 recommandations dont 19 ont été reprises" par les ministres de François Hollande, a tenu à rappeler Yves Goasdoué. C'est dire la place qu'il a acquise ces dernières années. Du moins officiellement.
Les objectifs des quatre commissions qui l'articulent toujours – "usagers vulnérables", "éducation et risque routier professionnel", " véhicules, technologies innovantes, infrastructures", "conduite et état de santé" – doivent traduire les priorités de ce nouveau mandat de trois ans. Le vieillissement, les usagers très vulnérables comme les piétons ou les cyclistes, les nouvelles technologies et la voiture autonome font ainsi partie des principales pistes de réflexion pour améliorer les chiffres du bilan routier, en berne depuis 2014.
Ces quatre commissions se sont ainsi officiellement remises au travail ce matin. Elles ont "leur ordre de mission", les derniers rapports des experts sur lesquels s'appuyer. Et la prochaine séance plénière, celle qui devra présenter leurs prochaines recommandations, ne se réunira pas avant octobre. "Il nous faut bien six mois", ont confirmé plusieurs membres du CNSR.
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