Semi-conducteurs : certains constructeurs se réveillent enfin
BMW, Stellantis, Tesla ou encore Hyundai ont annoncé ces derniers jours des plans pour produire plus efficacement des semi-conducteurs. Il était temps, alors que l'industrie automobile a longtemps refusé de stocker, et a souvent fonctionné en flux tendu.
La crise actuelle des semi-conducteurs aurait probablement pu être prédite assez tôt, tant l'industrie automobile jouait avec le feu. Elle faisait en effet parti de ces clients majeurs qui ne commandaient que sur des durées courtes, en flux tendu, aux fondeurs et spécialistes de ces éléments électroniques indispensables à une automobile toujours plus connectée, assistée et branchée.
Avec le rebond de la consommation mondiale, les carnets de commandes des fabricants de semi-conducteurs se sont vite remplis, mais puisque les constructeurs n'étaient pas des clients adeptes des commandes au long terme, les géants asiatiques du secteur ont logiquement choisi de privilégier les entreprises qui s'engageaient auparavant sur des commandes plus importantes. La loi de l'offre et la demande ! L'industrie automobile s'est alors rapidement retrouvée dans la situation que l'on connaît aujourd'hui : délais interminables, pénuries.
Pour éviter ces désagréments à l'avenir, plusieurs constructeurs ont décidé de prendre le taureau par les cornes :
- Stellantis, qui scelle un nouvel accord avec le (déjà) partenaire Foxconn,
- Tesla, qui veut construire une "ville" du semi-conducteur avec Samsung
- Hyundai, qui vient d'annoncer vouloir produire ses propres semi-conducteurs en interne
- Ford, qui a signé de grosses commandes avec le fabricant GlobalFoundries
- BMW, qui a officialisé des commandes à long terme avec Inova Semiconductors et Globalfoundries
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération