Social : les routiers appelés à la grève à partir du 25 septembre
La réforme du code de travail n’est pas au goût de tout le monde et, dernièrement, les centrales syndicales ont fait descendre leurs militants dans la rue pour signifier au gouvernement leur mécontentement. Un mouvement social qui passe pour l’instant à peu près inaperçu mais cela risque de changer dès le 25 septembre prochain. Une date qui marquera l’entrée en lice des routiers dans cette contestation. Et les fédérations syndicales préviennent : "ce sera une grève qui aura des conséquences très concrètes sur l'économie française".
Une promesse à prendre au sérieux. Tellement d’ailleurs qu’on la perçoit comme une menace. L’objectif ? Les dépôts de carburants. Cette grève reconductible dans le secteur routier débutera le 25 septembre prochain, à l'appel de la CGT et de FO. Deux fédérations qui demandent le retrait de la réforme du code du travail, qui va selon eux accroître le "dumping" social entre les entreprises.
On se souviendra des conséquences de ce type de mouvement subies. "L'année dernière, il avait fallu cinq jours de grève reconductible chez les routiers pour que le gouvernement cède sur l'article 2 de la loi Travail", explique Jérôme Vérité de la CGT Transports. Le transport est depuis 2016 le fer de lance de la contestation contre la loi Travail. L'an passé, les routiers avaient été les premiers à se mobiliser contre la loi El Khomri.
Pire, les mêmes routiers n’ont pas que la loi de travail qui les excède : "entre le renoncement de Macron sur le cabotage dans la directive travailleurs détachés, plus les accords d'entreprise dans les petites boîtes, ça fait beaucoup. Dans le transport routier, 90 % des entreprises ont moins de 20 salariés. Et tout ce qui touche à leur feuille de paie, ça parle !" insiste le même responsable syndical dans l'Express. À suivre…
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