Steve McQueen in Le Mans : le monde d'avant
Voici les arômes, les couleurs et l’esprit d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Une époque où l’on prenait son carburant dans des stations essence à vil prix, où les radars sur des routes plus meurtrières, n’existaient pas, une société qui ne s’astreignait pas à cinq fruits et légumes par jour mais n’oubliez que rarement son canon tout en se consumant dans des bouffées de cigarettes vendues dans des paquets colorés. Bref, le moyen âge. Ou la belle époque. C’est selon.
Ce qui est sûr en revanche, c’est que les idées et les fantasmes de cet espace-temps perdurent dans l’imaginaire collectif. Et c’est vendeur. Parmi les symboles, on mettra au premier rang un acteur Steve McQueen qui était aussi pilote. À moins que ce ne soit l’inverse. Car c’est bien l’opus Le Mans qui reste un de ses films majeurs. Une histoire qui s’immortalise à présent en bande dessinée.
Ceci grâce à Sandro Garbo au coup de crayon magique mais plus silencieux que celui d’un Jean Graton. L’œuvre est inspirée du film Le Mans réalisé en 1971 et il a vu le jour avec des adoubements de CBS Consumer Products, qui a concédé la licence du film, Greenlight, qui représente Steve McQueen et l’ACO, l’ayant droit des 24 heures du Mans. Pas moins.
Il aura fallu trois ans de travail pour réaliser l’album. « Nous essayons vraiment de mettre en avant la qualité de la bande dessinée, ainsi que la motivation qui est à son origine », explique Sandro Garbo sur le site ligne claire. « C’est un ouvrage qui séduira tous les fans de voitures classiques, de course automobile et de l’œuvre de Steve McQueen ». Et il sera du plus bel effet sous le bras lors du Salon Rétromobile qui se déroulera du 8 au 12 février à la porte de Versailles.
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