Superbike - BMW: Tardozzi pense toujours à Fabrizio
Il a pris ses fonctions chez BMW après quatorze années glorieuses passées au sein de Ducati. Changer ainsi de la passion italienne pour la rigueur teutonne peut apparaître de prime abord comme un choc thermique difficile à gérer, sauf que Davide Tardozzi n'est pas arrivé seul chez le blason à l'hélice. Il a pris avec lui Max Bartolini alors que dans un autre registre, Serafino Foti a fait le même chemin pour s'occuper du programme Superstock 1 000. Chez les Munichois, la langue de Dante sera donc aussi présente que celle de Goethe en 2010, et à écouter Tardozzi, ce n'est peut être pas fini:
« Les gens de BMW attendent beaucoup de moi, je me sens investi d'une grande responsabilité et cela m'honore » a déclaré le transalpin lors de la présentation des troupes pour le mondial Superbike. « Les deux tests de Portimao et de Valence ont révélé des points à réorganiser, mais les ingrédients sont là. Il faut juste les accommoder. »
« J'ai une grande confiance en Max Bartolini et je considère son travail comme crucial pour la réussite de ce projet. Le travail d'Adam Becker sur le moteur est aussi important. Sinon, si quelqu'un de chez Ducati me manque, c'est Michel Fabrizio. »
Voilà une précision qui ne va pas manquer de remettre de l'huile sur le feu à propos de la perte du titre 2009 par Haga face à un Ben Spies étincelant. Un « Nitronori » qui aurait bien eu besoin de toute la solidarité de son camps pour contrer le Texan, sauf que Fabrizio a semblé évoluer comme un électron libre au sein du team de Borgo Panigale, ce qui a coûté quelques points précieux.
C'est d'ailleurs après cette polémique que Tardozzi avait annoncé sa retraite des rouges avant de reprendre le collier chez les Allemands. En faisant cette confidence qui n'est pas innocente, le team manager assume stratégiquement l'affection qu'il porte à un poulain qui sait à présent qu'une autre écurie pense déjà à lui.
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